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Mots suisses, tome 2: Taisez ces helvétismes que les Français ne peuvent comprendre

Catelle, plectre, doucette, sous-voie… Voici le tome 2 des mots interdits, ces expressions suisses qu’il vaut mieux ne pas prononcer en France car personne ne les comprend.

Je découvre ces helvétismes au hasard des conversations, lorsqu’un regard interloqué fait écho à un de mes mots. Depuis, je tente sans succès d’éviter de les prononcer… En voici une sélection!

 

D’ailleurs, ces objets ci-dessus, vous les appelez comment?

  • Des plectres

Il y a quelques temps, je me suis rendue dans un magasin de musique avec mon petit ami français. Il a demandé au vendeur:

« Bonjour, je voudrais des plectres et une fourre de guitare. »

« Pardon? »

« Heu…!! Je veux dire, des médiators et un étui à guitare. »

« Ah. »

À force d’entendre mes mots suisses, il les avait intégrés, et zappé le fait que ses compatriotes ne les comprenaient pas. Un « plectre » est donc un synonyme de « médiator », ce petit bout de plastique cher aux guitaristes. Les deux s’utilisent en Romandie. Quant à fourre

  • Une fourre

Ce mot hyper courant en Suisse, qui signifie à la fois taie, étui et chemise, n’est pas utilisé par les Français! Pas pratique, hein, quand on a l’habitude de dire: une fourre de guitare, une fourre en carton (pour mettre des fiches à l’école), une fourre de natel (cliquez ici si vous ne savez toujours pas ce qu’est un natel), une fourre de duvet…
Il faut se concentrer!

  • Un duvet

« Tu veux que je lave la fourre du duvet? »

« ?!! »

Pour être compris d’un Français, mieux vaut parler d’une « housse de couette ». Un duvet s’utilise pour un sac de couchage.

 

  •  Une catelle

Si vous entendez un Suisse dire: « Je vais putzer les catelles de la salle de bain » traduisez par, « je vais astiquer les carreaux de la salle de bain ».

Bon, je vous l’accorde, « putzer » est un vrai cliché suisse – un mot issu de l’allemand putzen, nettoyer, évidemment incompris de l’autre côté de la frontière. Cela ne surprend personne…

Et en Alsace, alors, l’utilisent-ils? Où sont-ils, sur ce coup-ci, plus proches des « Français de l’intérieur » (c’est ainsi que les Alsaciens appellent les autres Français, m’a-t-on expliqué! Je trouve l’expression sympa.)

 

  • Un sous-voie

Ce mot suisse désigne un passage souterrain, qui sert à rejoindre l’autre côté d’une route par un tunnel.

« Quand tu descends du bus, tu prends le sous-voie et tu arrives près de ma maison. »

 

  • Je prépare une vinaigrette pour la doucette

Vous aurez plus de chance en tentant de dire « je prépare une vinaigrette pour la salade de mâche. » Eh oui, la doucette, au joli nom, ne se dit pas ici… Quand les Français en mangent, ils l’appellent mâche. « Alors, tu mâches ta mâche?!! »

 

  • J’ai eu une pêche à l’école (à force de courber les cours)

Une pêche est une mauvaise note. Mais bon, quand on courbe les cours de l’école secondaire… Enfin, on y reviendra. Courber un cour, c’est le sécher en Suisse et sécher un cours c’est le courber en français de France (répétez dix fois pour entraîner votre articulation.)

 

  • Un costume de bain ou un calosse de bain

Se dit en France uniquement « un maillot de bain ». Souvent, les équivalents français sont aussi compris en Suisse – mais pas l’inverse! On utilise donc aussi « maillot de bain » en Romandie. Mais ça, je vous l’avais déjà dit cet été dans une carte postale où j’avais semé des helvétismes, comme « avoir son fond » (c’est à dire « avoir pied »), un linge (« une serviette ») ou « t’as meilleur temps » (tu ferais mieux).

 

  •  De la moque

Berk! C’est de saison, comme les premiers rhumes: la moque est un synonyme de morve. « T’as plein de moque ».

 

  • C’est droit ce que je voulais dire!

Le sens? Cela semble évident: « C’est droit ce que je voulais dire » = « c’est tout à fait ce que je voulais dire. » Cette construction ne sonne pas très français hexagonal, comme quand mon amie jurassienne s’exclame : « C’est monstre bien!« 

 

  •  Elle est grinche.

« Qu’est-ce que t’es grinche aujourd’hui! Arrête de faire la tronche. » On est grinche quand on s’est levé du mauvais pied.

Mon père ajoutera même: « Arrête de faire la pouette » (ne croyez pas que j’ai tendance à faire la gueule pour autant, hein.) D’ailleurs, c’est assez amusant dans ma famille, mon paternel, neuchâtelois pur souche, utilise pas mal d’expressions très locales, que ma mère, importée de Bolivie, ne comprend pas du tout! Et moi, je n’en comprends que la moitié… Logique, non?

Mise à jour nov.2012: mea culpa, on dit « faire la potte » comme Martouf et le Père Hubu l’ont fait remarquer dans les commentaires, car « pouette », une autre expression, veut dire « moche »! Quand je vous disais que je n’en maîtrise que la moitié de ces expressions hyperlocales…

 

  • E aigu, A grave

 « Tu écris ce mot avec un e aigu? » (prononcé « heu aigu »)

« Un quoi? »

« Ben, un e avec un accent aigu, quoi. (sans blague, cela semble évident!) »

« Ah! un é! » (prononcé comme « et »)

En Suisse, on appelle ce caractère é: e aigu, à: a grave. Des Français prétendent que cela ne se dit pas en France. Votre verdict?

Voilà, fin du tome 2 – si vous en voulez plus, retournez lire le premier volume des  mots interdits ici (avec thé froid, foehn ou plaque à gâteau.)

N’hésitez pas à commentez: connaissiez-vous un de ces helvétismes en France? Avez-vous l’intention d’en adopter? Signalez m’en d’autres pour un troisième volume de mots interdits!

Et  je vous dis « À tout bientôt« , ce qui selon la Française Miss Cupcake, installée chez nos amis genevois, est aussi une expression très suisse! Encore une que j’utilisais tous les jours sans me douter de rien. Sacrés mots interdits masqués!

A LIRE ICI, LE TOME 3 DE MES EXPRESSIONS SUISSES !

kantutita

Signes particuliers: toujours une tasse de thé et un livre à la main! Suissesse expatriée en Alsace, après plusieurs escales en France et une parenthèse montréalaise, je blogue depuis plus de dix ans! Et je cultive un faible pour la papeterie, le chocolat et le Japon...

155 réflexions sur “Mots suisses, tome 2: Taisez ces helvétismes que les Français ne peuvent comprendre

  • Excellent article, très informatif!

    Je connaissais quelques-uns de ces mots (« plectre » et « duvet » pour couette), mais tous les autres me sont totalement inconnus, alors c’est cool, je saurai m’intégrer pour mes prochains voyages en Suisse romande! :)

    Et sinon, non, on ne dit pas « putzer » en Alsace (d’ailleurs, on n’utilise aucun des mots qui sont décrits ici).

    En fin de compte, en Alsace, on a plutôt tendance à traduire littéralement des expressions allemandes en Français qu’à les « franciser ». (D’où « ça tire » (es zieht) pour les courants d’air, ou « attendre sur » (warten auf))

    D’ailleurs (petite anecdote), ma grand-mère, qui parlait très mal français, me disait souvent « Tu me rigoles dehors » pour « tu te moques de moi » (auslachen), ce qui n’est pas français du tout et nous faisait souvent bien rire avec mes cousines (d’où le cercle vicieux : « Mais si, tu me rigoles dehors! »)

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    • bonjour,
      si, si, à Colmar et même en Lorraine (à la limite du Bas-Rhin), on dit « putze » pour nettoyer.
      On fait du Osterputz à Pâques, par exemple.

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      • C’est vrai? Incroyable! Décidément, on a plus de liens que je ne le croyais ;)

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    • On dit aussi « ça tire » et « attendre sur » chez en Suisse. Je vous rassure

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    • Courber les cours sur Fribourg, on dit parfois « schwänzer »… J’ai schwänzé le cours de maths. Ça vient de nos amis suisses-allemands ou peut-être du bolze (=sorte de patois parlé en basse-ville de Fribourg)

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      • Pareil à Bienne… Quand je suis arrivée à Lausanne, « courber », ça sonnait comme du français de France…

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  • Et bien, tu m’as fait rire de bon matin…Je ne connaissais AUCUNE de ces expressions!!

    Ah si, la doucette me rappelle mon arrivée en Suisse…Je cherchais un jour de la mâche au rayon du supermarché. Au départ, je n’en vois pas, juste un truc nommé « doucette ». Etonnant tout de même, cela ressemble vraiment à de la mâche…Après avoir retourné le sachet de doucette dans tous les sens pour regarder à quoi cela ressemblait, j’ai finalement compris que seul le nom était différent…!! ;-)

    Pour le e/é/è, personnellement j’aurais dit « Un e accent aigu ». Encore une petite variante…

    Laurène, Carnetdescapades.com

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    • Hello Laurène!
      Oh! Je pensais que depuis ton arrivée en Suisse, tu les aurais appris ;) Tu n’en connaissais vraiment aucune?!! C’est la preuve que ce sont de vrais bons mots de chez nous.
      Ton histoire de mâche/doucette m’a bien fait rire!!! J’ai vécu l’inverse en France, avec la mâche « Tiens donc, cela ressemble beaucoup à de la doucette!! »
      Ah! Et cela m’intéresse de savoir si des Français disent tout de même « e aigu » plutôt que un « e accent aigu »… :)

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      • Ah, mais j’habite en Suisse allemande moi…Je pratique le Schwyzerdütsch plus que le Romand..! :-p

        Pour l’histoire du « e aigu », je ne sais pas trop. Personnellement ça ne m’aurait pas trop choquée je crois…Pas comme la fourre qui m’aurait fait rire un bon moment! ;-)

        Laurène, Carnetdescapades.com

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    • Et pour la doucette, on n’est pas sorti du bois (=on n’est pas sorti de l’auberge en québécois…)!
      Au canton de Vaud (Suisse romande) on l’appel  » le rampon »!

      Oui! En Suisse on dit : é « e accent aigu »
      è  » e accent grave » et
      à  » a accent grave »

      Évidemment, ê, se dit « e accent circonflexe »

      C’est vraiment amusant tous ces « régionalismes »! J’en ris beaucoup avec les québécois (je suis une Suissesse expat au Québec)

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      • En France aussi on est pas sortis de l’auberge ! ^^ (blague à part c’est l’expression aussi ici)
        Et j’ai aussi appris à l’école à dire é : e accent et à : accent grave.

        ;)

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  • C’est bizarre.. je dois être bilingue. Je comprends le suisse romand et le français.
    Mais tu dis que les français comprennent pas le suisse romand ??

    pour fourre… je peux comprendre…. mais pour costume de bain, sous-voie ou « c’est droit ce que je voulais dire… » ça semble compréhensible non ??

    Dans l’expression « fais pas la pouette »… moi je connais « fais pas la potte.. » Je ne sais pas si c’est du à une mauvaise prononciation de ma part.. ou s’il y a vraiment un « u » que j’ai toujours oublié !!?!? … En fait je crois que c’est la première fois que je l’écris… :D

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    • Martouf, arrête de chipoter, si tu as la double nationalité, cela ne compte pas.

      Comme toi, je trouve que le sens de ces expressions va de soi (surtout, accent aigu) – et pourtant!! SI tu voyais le regard surpris de mes interlocuteurs…

      Oui, l’expression « fais pas la potte » est la bonne pour dire « fais pas la tête » selon mon dico du Suisse-romand, peut-être me suis-je moi-même trompée? Où est-ce une variante? « Pouette » veut en tout cas dire « laide ». Je lancerai un coup de fil à mon paternel pour vérifier… Je te dirai!!

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      • Bonjour.

        A l’époque ou j’étais jeune et beau…………….maintenant je ne suis plus que beau…………..faire la potte ou potter voulait dire bouder plus que faire la chetron :-)))))

        Un SUISSE en France depuis heuuuuuuuu…………….plus de quarante ans.

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      • Faire la potte se dit à Genève pour les petits enfants, pas pour les adultes

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  • Je vis en Suisse depuis 2007 mais suis d’origine parisienne. On a toujours utilisé les termes plectre et duvet dans ma famille. Sont-ce vraiment des helvétismes ?
    Dans l’autre sens, un des mes collègues, en bon vaudois, utilise le terme « pyjama de bain » pour maillot de bain ; j’avoue que je souris à chaque fois en l’imaginant se baignant en grenouillère. Un autre utilise « pantoufle de sport » pour baskets. A croire que les Vaudois apprécient le sport-confort ^^

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  • On utilise aussi costume de bain et e accent aigu ou a accent grave au Québec! Par contre les autres sont un peu plus exotiques pour moi :)

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  • Bonjour Gally: oh! c’est rare de trouver des Français qui savent ce qu’est un plectre. C’est en effet un mot français mais qui est – en tout cas autour de moi en France, et parmi des guitaristes – incompris et inconnu, le médiator lui vole la vedette.

    Quant au « duvet », mes amis français l’appellent « couette ». Leur duvet à eux est un sac de couchage.

    J’adore les termes pyjama de bain (jamais entendu!!) et pantoufle de sport. Les Vaudois sont trop forts!!!

    Cynthia: C’est génial d’avoir le commentaire d’une Québécoise!! après l’Alsacienne… :)) je suis ravie d’en savoir plus sur l’utilisation de ces expressions dans la francophonie grâce à vous!

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  • Bien intéressant cet article sur le vocabulaire. J’aurai quelque chose à rajouter sur la mâche/doucette. Petit, j’ai toujours appelé cette salade de la doucette, car ma grand mère, auvergnate, l’appelle comme ça. Et je peux jurer qu’il n’y a rien de suisse dans ses origines! Ça m’a même fait bizarre quand j’ai entendu pour la première fois des gens appeler ça de la mâche, chez moi, à Lyon!

    D’ailleurs, à Lyon on ne dis pas « c’est monstre bien » comme dans le jura, mais quelque chose qui s’en rapproche: « c’est cher bien » (on pourrait même dire « c’est cher cher » pour quelque chose hors de prix!).

    Pour finir (et je ne sais pas si c’est lyonnais ou plus français), au lieu de dire « une pêche », je dis « une tôle ». « J’ai eu une tôle », « je me suis pris une tôle », « je me suis payé une tôle », etc…

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    • Pareil pour moi, ma maman, de Haute-Loire, a toujours dit « doucette ».
      Et la « racine rouge » (betterave) est appelée en Haute-Loire « carotte rouge ».
      Beaucoup de mots que mon ami neuchâtellois pense typiques de Suisse ne sont en fait que des expressions plus ou moins régionales françaises (souvent il est surpris que je comprenne et lui dise « ah non, en fait là c’est juste un peu argotique »), et parfois il a du mal à comprendre que, non, décidément, il ne sera compris par quasiment aucun français s’il dit ceci (par exemple il utilise le terme « linge » de façon générique pour des trucs auxquels on donne des noms plus précis en France, et quand il me parle de linge, je ne sais jamais s’il parle de serviette de bain, de torchon de cuisine, de serviette de cuisine…).
      Pour y voir plus clair, le dictionnaire de Suisse romande est parfois pratique car il précise souvent les autres régions où l’on peut rencontre certains vocables.
      K

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  • Décidément, j’adore tes articles. Je pense que je vais prendre le temps de lire tout ton blog ^^
    Anecdote : A 20ans, en séjour linguistique à Madrid, je rencontre une Française de mon âge. Automatiquement, en tant que francophone, on décide de visiter la ville ensemble. Un après-midi de grande chaleur, nous décidons d’aller piquer une tête à la piscine municipale. Je demande donc à ma nouvelle amie « Tu as bien pris ton linge ? » Je parlais de sa « serviette de bain » mais elle ne comprenait pas pourquoi je lui parlais de son « linge sale(celui à mettre dans la machine à laver!) » alors que nous allions à la piscine… ^^

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  • Hahaha, le quiproquo typique! Mais je n’arrive toujours pas à dire « serviette », pour moi c’est soit une serviette en papier, soit une serviette de prof.
    Merci beaucoup ;) je suis ravie que tu te plaises sur mon petit blog!! N’hésite pas à raconter d’autres anecdotes…

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  • hello… juste une anecdote… un ami jurassien arrive en retard à une séance, en France. Il est 8 heures du matin, et il s’excuse: « Désolé, je me suis oublié » Rires… car si dans le Jura cela signifie ne pas s’être réveillé à temps, en France, il semble que cela signifie faire pipi au lit!!! bonne journée….

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  • Le paternel confirme que tu ne pouvais pas faire la pouette ,(la vilaine, la moche), trop mignonne pour cela, mais que par contre la potte (la tête, la gueule quoi), cela pouvait arriver suite à une forte contrariété refoulée.
    Faire la potte, chez nous, désigne un comportement de repli sur soi suite à une contrariété.(« Au lieu de faire la potte, tu devrais résoudre ton problème, on en parle? ») Bisous Kantutita

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  • Il me semble, mais je peux me tromper, que doucette est un neuchateloisisme! Pas sûr que ce soit compris partout en terre vaudoise. J’utilise « des rampons » pour la même salade.
    Pour en rester aux végétaux, y a toute la série des baies où onne se comprend pas:
    Romand: raisinets – français de France: groseilles
    Romand: groseilles – français: groseilles à maquereaux
    Ma prof d’anglais a voulu nous les faire apprendre dans un vocabulaire un jour; on lui a expliqué que comme on était déjà pas bien sûrs du sens des mots français, on aurait un peu de peine à les apprendre dans une langue étrangère. Ça nous a évité le test!
    Autre exemple de croisement de sens vaudois contre genevois: pougner veut dire tricher à un test dans un canton ou un acte masculin solitaire dans l’autre. Je l’utilise dans le premier sens et ne connaissait pas le second. La decouverte du deuxième sens m’a valu un moment bien honteux de ma vie…

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    • Non!! Pas possible!! Doucette serait donc un.. neuchateloisisme comme tu le dis si joliment? Je tombe des nues! En tout cas, Greg, tu m’en as appris de belles, avec tes histoires de groseilles et de raisinets. J’ai toujours eu de la peine à les nommer en France… Je comprends à présent pourquoi!! Oh la la, et j’utilise aussi pougner dans le sens tricher, en bonne Neuchâteloise, j’aurais aussi pu me faire avoir! Merci pour tes remarques!!! N’hésite pas si tu en découvres d’autres ;)

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    • Au Québec, les raisinets sont des gadelles… j’ai mis plus d’un an à découvrir cela!
      Les myrtilles sont des bleuets (j’en cultive)

      Et alors, côté quiproquos, au Québec, le risque est élevé!
      Les habits (qu’on appelle ici « le linge » même quand ils sont pas sales) ont TOUS des noms différents!
      Ici, les culottes ou « p’tites culottes » de chez nous (slips féminins), sont des « bobettes »! (En Suisse une bobette est une idiote, qui est « une niaiseuse » au Québec…vous me suivez?) et quand quelqu’un vous dit qu’il est en train de perdre ses culottes rassurez-vous, en général, il/elle parle de ses pantalons!

      Les soutient-gorges n’existent pas, il s’agit de « brassière »
      Il n’y a pas de veste, que des manteaux
      Les baskets sont des espadrilles, les espadrilles (nus-pieds / tongs) sont des gougounnes. Les souliers sont les chaussures de sortie, genre chaussure qu’on porte aux mariages. On met des bottes de marche pour une expédition dans la nature et des bottes à l’eau ou bottes de de rubber (souvent prononcé « robert ») lorsqu’il pleut…en hiver, elles sont remplacées par des bottes de neige, des bottes de ski ou de planche à neige…

      Les chaussettes sont des bas et « on se met des bas dans les pieds »!!!

      Hihihi! Avec le temps, j’ai adopté avec délice toutes ces belles façon de dire…j’ai même du mal à dire des mots typiquement suisses à mes amis québécois qui sont curieux et intéressés…jusqu’au moment où je viens en vacances en Suisse… alors là, impossible de retrouver les expressions du Québec…ce qui frustre mes amis et ma famille!

      Vive la diversité! C’est tellement agréable et drôle!

      Salut!

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  • Je rentre d’un petit séjour en Haute Savoie et en Suisse et votre texte m’a bien fait rire. J’ai remarqué aussi quelques termes ou expressions, sont-ils bien suisses? Par exemple, « il est complètement tabanné » (il est complètement dingue), faire un verre (aller boire un verre), je n’ai jamais entendu ces mots à Paris. En Haute Savoie, les gens utilisent aussi beaucoup le temps surcomposé: « j’ai eu fait la vaisselle » au lieu de « j’ai fait la vaisselle », les gens rajoutent des « eu » un peu partout! Est-ce suisse également?

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    • Bonjour Anne,
      Merci pour vos commentaires. Eh bien, je ne connais aucune de ces expressions!! Cela doit être du haut-savoyard…
      Par contre, les temps surcomposés sont peut être plus courants dans le parler romand, j’en entends en effet de temps en temps à Neuchâtel… Mais il me semble que cela existe aussi en France… même si c’est rare!!

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      • En Suisse romande et sans doute aussi en Savoie et autres provinces reculées, on a conservé des expressions vieillottes tombées en désuétude dans le Français de France. C’est typiquement le cas du passé surcomposé. Mais quand Fernand Reynaud disait: « Ca paye plus, ça a eu payé, il parlait comme un croquant de la France profonde. Le passé surcomposé, qui était usuel au XVIIe et XVIIIe dans la langue classique, est absolument correct. On retrouve cet archaïsme dans la grande littérature moderne. Par exemple chez Ramuz.

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    • Ya des « eu » et beaucoup de « y » en Haute-Savoie !

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  • Juste un petit mot pour la pêche a l’école
    en france si tu dit je me suis pris une pêche a l’école, on va penser que tu t’es pris un coup de point, nous on dit je me suis pris une boite, ou une bulle.
    Sinon y à aussi l’expression (pas très charmente je vous l’accorde) de poser une pêche … (pour la grosse comission au wc ;) !!
    Bonne soirée

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    • C’est drôle en effet! Une boûte ou une bulle?!! Je n’avais jamais entendu cela!
      …pour la pêche aux WC cela existe aussi en Suisse!

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      • on pose une pêche, ou alors on coule un bronze…

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    • Salut!
      Oui! Ces autres utilisations de la pêche sont aussi courante en Suisse (se prendre une pêche en pleine poire = se prendre un coup de poing en pleine figure et poser une pêche). C’est le contexte qui permet de faire la différence entre une pêche (mauvaise note) et une pêche (un gnon, une mandale)…et une pêche odorante laissée dans les WC

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  • Par contre je suis rester pexplexe en lisant les commentaires, mais qu’es qu’une « serviette de prof » ?

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    • Haha! Une serviette de prof, c’est… heu… le sac typique des profs, que tu tiens à la poignée! Comment dit-on cela en français de France? Une sacoche? Une malette? %( Tu me poses une colle!

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  • & j’ai oublier de vous notifier que je trouve adorable, le pyjama de bain & les pantoufles de sport =) !!

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  • Concernant la « pêche », en bon normand, j’utilise le mot bulle. En fait, ce terme se rapporte à la forme du 0, qui est la note la plus basse dans le système scolaire français. Avoir une bulle, c’est donc généralement rendre copie blanche.
    J’utilise aussi bien plectre que médiator, indifféremment.
    La fourre, en revanche, me ferait bien rire :) La fourre de duvet… :D
    Grinche s’utilise aussi par chez nous ! « Tu es bien grinche(eux) ! » est courant. A voir s’il ne s’utilise vraiment pas dans le reste de la France, car cela m’étonne grandement.
    Bonne continuation à ce très bon blog !

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    • C’est génial, la « bulle »! Je trouve cette expression imagée super jolie!
      Ok, plectre et médiator existent les deux en France, alors! Mais les guitaristes du Sud de par chez moi ne connaissent pas trop.
      Vous êtes grinches aussi en Normandie ;) Encore un point commun!
      Merci pour tes remarques et encouragements!!

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  • Je découvre avec bonheur vos articles (celui sur les Natel m’a amenée ici), donc mon commentaire sent le réchauffé… mais j’ai tellement rigolé que je me lance.
    Pour la doucette/mâche, j’avoue que ma marraine ardennaise l’utilise également et je crois bien que c’est assez fréquent dans la région champenoise : d’ailleurs, j’ai toujours aimé ce mot bien plus doux.
    Et pour la fourre, lorsqu’il s’agit d’un dossier cartonné ou d’un classeur, il me semble qu’une de mes amie belge l’appelle une « farde ».
    Sinon, je crois que même en France, d’une région à une autre, nous rions beaucoup de nos expressions et nous roulons des yeux quand on se retrouve face un un mot de patois… Mon papa, de Valence, se souviendra toute sa vie que la première fois qu’il a mis les pieds dans la cuisine de sa belle-maman ardennaise… il s’est retrouvé embêté quand elle lui a demandé de lui passer la papinette : elle voulais simplement une cuillère en bois !
    Quelques autres qui me viennent : la serpillère qui devient « toile » pour mon mari ou « bâche » pour un ami. Le torchon un peu vieux quoique toujours propre, qui servait à essuyer la table, que ma grand-mère appelait du doux nom de « ferloque » (orthographe non garantie). Ma marraine, qui n’a pas le temps de se rendre au bureau de poste vous dira : « ah non, je ne sais pas aller à la poste ! »
    ou « je ne saurais aller à la poste »… elle qui connaît très bien la dame au guichet ! Mon grand-père, quand petite je regardais curieuse par la fenêtre pour voir si mes cousins arrivaient enfin, me lançait « qu’est-ce que tu rouettes ? » (qu’est-ce que tu regardes ?)
    Habitant depuis quelques années en Isère, j’ai remarqué également que beaucoup ajoutaient des « y » un peu partout : « laisse, je vais y faire » (laisse, je vais le faire).
    Mon amie d’enfance, née à Reims, devenue institutrice en Alsace, a vu les yeux ronds de ses élèves quand elle leur disait de faire attention de bien ranger les bretelles de leur cartable sinon ils risquaient de « s’empierger » dedans (d’ailleurs en Isère, on risque plutôt de « s’empiage »), ou de remonter leurs chausettes qui « riboulaient » de façon peu élégante (la chaussette s’afaisse le long de la jambe). Et pareil avec les parents qui devaient récupérer des plats à tarte (ceux dans lesquels on cuit la tarte), lorsqu’elle leur a demandé de récupérer leur « tourtière ».
    Finalement je trouve que j’aime beaucoup tous ces mots différents, car c’est souvent poétique (pas toujours… mais souvent) et puis on se retrouve à perdre pied quelques secondes, on hésite, on panique mais ensuite… on en rigole bien avec les amis qui nous les ont fait découvrir. On en adopte quand ils sont tellement plus poétiques ou plus explicites. Bref, cela montre que notre langue commune est bel et bien vivante (et belle aussi)
    Merci pour ces articles tendrement drôles et bonne continuation !

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    • Bonjour Nijntje, merci pour cette très chouette tartine sur les variations lexicales en France et ailleurs! Je suis tout à fait de votre avis, ces régionalismes sont souvent poétiques et enrichissent la langue. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire vos anecdotes et je vais essayer d’en apprendre quelques uns… ma préférence va à la « papinette » :)
      Au plaisir de vous relire par ici, et merci pour votre passage sur le blog!

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    • Merci pour ces beaux commentaires et ces expressions nouvelles! C’est tellement drôle et agréable! Quelle belle diversité!
      Ici (au Québec), la tourtière est une tarte à la viande typique des repas du temps des fêtes (de fin d’année) mais ne désigne pas le plat une fois vidé ;-)

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  • oups… désolée, je ne pensais pas avoir été si bavarde…

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  • je vais parfois en Suisse romande, voir des amis et ils me font parfois rire, bien que je trouve certaines équivalences entre le lyonnais et le vaudois.

    A Lyon, on parle aussi de doucette et de mâche, je ne suis pas sûre que ce soit excactement la même salade d’ailleurs…
    et ma mère très lyonnaise me demandait qu’est ce que c’était que cette pannosse que j’avais autour du cou, quand mon écharpe ressemblait à rien ou à un haillon. D’ailleurs on dit aussi regarde comme elle mal panossée qd quelqu’un est mal habillé.

    et ne dites vous pas par exemple « on est bien les deux » ? alors que nous nous disons « on est bien tous les deux » ?

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    • J’avais déjà entendu dire que panosse se disait jusqu’à Lyon. Vous me le confirmez. Cela s’explique par le fait qu’il y a une zone dialectale que inclut la Suisse romande, la Savoie, le Dauphiné et jusqu’au Lyonnais, à quoi s’ajoute la Franche-Comté. Il s’agit du territoire de l’ancien royaume de Bourgogne, dite transjurane ou Haute Bourgogne. Ce royaume remonte au royaume de Burgondie (à peu près le même territoire auquel il faut ajouter la Bourgogne proprement dite, ducale (Dijon et Nevers) qui était le territoire de l’ethnie burgonde. Le 2ème royaume de Bourgogne a existé sous la dynastie rodolphienne (ou Welf) de 888 à 1032, après quoi il a été annexé par le saint empire. Ce n’est que beaucoup plus tard que ces territoires ont été séparés entre plusieurs puissances: royaume de France, grande Bourgogne (qui allait jusqu’en Hollande) Espagne (des Habsbourg qui avaient hérité des ducs de Bourgogne et ont conservé la Franche-Comté jusqu’à Louis XIV) Piémont-Sardaigne (maison de Savoie) Suisse (conquête du pays de Vaud par les Bernois 1536).

      Et voilà pourquoi on retrouve les mêmes mots, et les mêmes intonations, de Lyon à Fribourg en passant par Besançon, Genève et Grenoble.

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  • Hum… À vrai dire Diane, je crois que la doucette, la mâche et le rampon c’est la même espèce, la Valerianella locusta.(Mais, en fait je ne suis pas botaniste, je fais semblant ;) ).

    Une panosse à Lyon? Excellent! J’adore l’expression être mal panossée, je vais la garder celle-là!!!

    On est bien les deux, oui je dis ça… l’expression n’avait pas attiré mon attention! En France vous ne le dites pas alors? Merci en tout cas pour tes remarques, et à bientôt!

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  • Mon fâtre à royé le kratz avec le steckre, puis il s’est encoublé dans le clédard, quel bedoume celui-la…
    Mon père à tapé le chat avec le bâton puis il a trébuché sur le portail, quel idiot!!!

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  • Revenir sur ce blog est toujours un plaisir :) Au chapitre des régionalismes, dans les Montagnes neuchâteloises, on ne courbe ni ne sèche les cours. On schwentze.

    Côté doucette, on peut ajouter à la liste les dents de lion, qui deviennent des crâmias dans le Jura. Terme souvent inconnu ailleurs en Suisse romande.

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    • :) Merci d’être revenue nous rendre visite!
      Jamais entendu « schwentzer », par contre « crâmias », oui!! Cela s’entend aussi dans les bas de Neuchâtel…

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    • En effet, je ne connaissais pas non-plus les crâmias!
      Pour moi « dent-le-lion » que j’ai toujours prononcé « Dent-d’liiion » est en sois un régionalisme… En tout cas, au Québec, même s’ils comprennent, les gens sont plus hâbitués à « pissenlit »… une salade de pissenlit, non mais quelle idée! ;-)

      Ça me fait réaliser que le mot « lion » se prononce différemment selon les région (les personnes?). Chez moi, on a toujours mis l’accent sur le « i » qui est comme « prolongé » (comme Lillon) alors que des français et québécois que je connais le disent en passant très vite sur le « i »…

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  • Bravo, ça fait du bien de rire un peu par les temps qui courent!
    Je suis Suissesse mais vit en Espagne où j’ai plus de chance de cotoyer des français que des suisses, malheureusement l’accent et les tournures de phrases ne se perdent pas alors, c’est vrai qu’à maintes reprises je me suis trouvée face à quelqu’un qui n’avait pas compris un mot, ça m’est d’ailleurs arrivé avec catelle :)
    Par-contre, du temps où jer travaillais dans le secteur touristique, des clients frsnçais m’avait dit qu’en fait, le français correct c’est le romand, alors que j’avais un collègue français qui me pompait l’air en me disant que mes tournures de phrases n’allaient pas ètre comprises, et, cette personne s’évertuait à systématiquement corriger à mon insu, mes écrits en français, chose qui me rendait chèvre.
    Je suis fière de mon accent, même si j’apelle un éléphant, un èlèphant !

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    • Coucou Misssuisse, merci pour ton mot et bien le bonjour en Espagne!

      Argh! C’est énervant cette tendance à considérer les tournures ou mots suisses comme « faux ». J’ai des amis français bienveillants qui me « corrigent » quand j’utilise un helvétisme. Ils veulent m’ « aider » sans doute… mais c’est surtout fatiguant. J’essaie d’introduire des mots suisses en douce dans le Sud, comme tu le vois c’est pas gagné ;)

      Et vive les èlèphants!

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      • En Valais central on dit éléphant et vélo pas comme les vaudois :-)
        Jr connais les rampons ou la mâche mais pas la doucette.

        En parlant de pougner je connais indifféremment les deux sens.

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    • La diversité c’est beau… et aucun accent ne peut se prévaloir d’être l’accent de référence!
      J’avais entendu des explications très convaincante du linguiste Alain Rey sur le sujet, au mais je n’arrive pas à mettre la main dessus. J’ai trouvé drôle qu’en Touraine, des personne me prétendent que l’accent tourangeau était le plus pur… et tout autant rigolé en entendant des suisses se glorifier de la même « pureté de la langue ». Chauvinisme, quand tu nous tiens…
      Cadeau: le splendide texte sur l’accent lu par Fernandel:
      https://www.youtube.com/watch?v=t7Tx19iVhbM
      K

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  • Jessica l’a déjà mentionné, mais je ne l’ai pas vu dans tes trois articles… et mon préféré rester « s’encoubler »! Surtout que la traduction française est beaucoup trop longue: « se prendre les pieds dans quelque chose », pensez donc! :)

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    • C’est toujours plus long, mais on utilise couramment « trébucher sur »…

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  • Et encore: Je propose qu’on se retrouve à 5h devant l’uni, ça « joue » (ou « ça veut jouer, ou bien? », tout de même plus violent!)? « Gros becs ».

    Le dernier m’a complètement traumatisée, ça ne passait pas du tout avec mes amis français. Par contre, à Bordeaux, ils ont « gavé ». Et ce qui est gavé bordelais, c’est de dire une poche pour un cornet. Enfin, un sac en plastique quoi! ;)

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    • J’en découvre encore et toujours: j’ai la débattue (apparemment, l’onglée), la poussette du bébé, le carnotzet (évidemment, la « petite cave aménagée où l’on stocke et déguste du vin entre amis », c’est un peu plus long). Barjaquer, l’escabeau, le caquelon, maquiller un boguet, ne pas voir passer le puck, être chiard…

      Super source: http://www5.unine.ch/dialectologie/Construire2.html

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      • Super ces exemples, ainsi que le lien!!! Oui, il semblerait que les carnotzets, les abris anti-atomiques et les galetas ne sont pas très à la mode en France. ;)

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        • Galetas est un peu vieillot, mais perso ça ne m’a pas choqué (peut-être bien entendu ça en Auvergne?).

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  • Chez nous (fribourg) on s’achoupe au lieu de s’encoubler :-)

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    • A rapprocher du terme « achopper sur quelque chose »= buter sur quelque chose (c’est dans les dicos, même si pas hyper utilisé).

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  • Petite anectode, j’organisais un petit rendez vous avec ma cousine de Paris et a la fin j’ai dis: ça joue alors?. Réponse immédiate: qu’est ce qui joue??
    Bein j’arrive vers 16h vous venez me chercher a la gare.
    Oui oui d’accord mais qu’est ce qui joue?
    Bein ça joue que vous veniez me chercher????
    Oublie a demain, adieu hihihi

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  • Je suis tombé par hasard sur cet article amusant.
    Si j’ai bien compris, vous êtes maintenant à Montpellier.
    Doucette est le nom utilisé traditionnellement dans tout le Midi de la France pour la Mâche (Valerianella locusta) et je n’ai entendu le nom mâche qu’après mon exil en France du Nord (je suis né et ai grandi à Béziers)

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    • C’est drôle! Doucette s’utilise aussi dans le Sud alors! Mes amis pourtant nés du côté d’Avignon ne connaissent pas! Peut-être que ce joli mot se perd… En tout cas je continue de l’utiliser :) PEut-être même serai-je comprise dans le Midi d’après ce que vous dites!

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  • elizabeth Merle-Spitzer

    Très sympa tout cela pour moi, récemment arrivée de France et vivant à Lausanne et qui adore les langues et les mots. Une expression que je ne comprenais pas au début, c’est « sans autre ». De même dans la région parisienne, on ne comprend pas l’expression « raconter des carabistouilles » très courante dans le midi pour dire raconter des bobards ou bien « rebiquer » pour quelque chose qui se redresse, une mèche de cheveux rebelle par exemple. Pouvez-vous me donner la référence de votre dictionnaire des mots et expressions romands bilingue avec le français si j’ai bien compris? Je vais m’empresser de me le procurer.
    Merci pour votre blog, très sympa!

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    • Bonjour Elizabeth, je vois que vous aussi vous recherchez ces petites différences linguistiques… Je n’ai pas encore entendu parler de Carabistouilles à Montpellier, quelle déception! Quant à rebiquer, on le dit aussi en Suisse – en tout cas ce mot me semble courant. Je vous donne très volontiers la référence du dictionnaire du Suisse romand: vous le trouverez sous ce lien chez les éidtions Zoé. C’est un pavé très amusant! http://www.editionszoe.ch/livre/dictionnaire-suisse-romand-particularites-du-francais-contemporain

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  • Potte = bouderie, d ou : faire la potte = bouder
    Pouette = pas belle, hideuse, d ou : etre pouette = etre moche, ou : faire ta pouette = tirer la gueule…
    Au masculin : un pouet gaillard = un personnage peu frequentable (frequentable au sens francais du terme)

    Frequenter en suisse peut avoir un autre sens….

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  • Je l ai mis sur une autre page, mais c est ici que j aurais du le dire :

    Aujourd’hui, j’ai la gymnastique. Je vais avoir besoin de mes pantoufles et de mes cuissettes.

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  • Bonjour, Merci pour cette liste de mots interdits, je me ferai mieux comprendre par les français. (Je suis une genevoise vivant à Paris)

    Je peux rajouter à la liste « se parquer ». Essayez de demander à un français où parquer votre voiture, vous aurez un grand étonnement. Il m’a fallu un moment pour comprendre qu’il fallait dire « se garer » à la place !

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    • Tu es tombée sur des gens bien coincés du vocabulaire… franchement, même si on ne l’utilise pas, dans le contexte, ça paraît évident (parc/parking/se parquer…).
      En plus, il me semble bien que ça se dit dans certaines régions, et personnellement je l’utilise (sans savoir si ça me vient de mes années en Suisse) et personne ne m’a jamais reprise!

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  • Bonjour Kantu!

    Hahaha, les helvétismes… Française en Suisse depuis six ans tout de même (comme le temps passe, même en Suisse), j’ai fini par m’habituer à « ça joue » au lieu de « ça marche », au point que ça ne me fait plus sourire bêtement comme au début… j’ai aussi parfaitement intégré le « Natel » pour dire « portable », mais le « rampon » (notre « mâche ») me fait encore sourire en coin. Je ne demande plus « un grand crème » quand je veux un café au lait, mais le « renversé » sort de ma bouche comme si j’étais née ici… les « septante » et « nonante » me sont devenus tellement familiers que c’est en France qu’il faut que je réfléchisse avant de sortir « soixante-dix » et « quatre-vingt-dix » qui ne me semblent plus du tout logiques!

    J’ai remarqué que, lorsqu’une expression sonne bizarre à mes oreilles, il suffit souvent que je la traduise en allemand — que je parle couramment après avoir vécu une éternité en Allemagne — pour que, soudain, la lumière se fasse dans mon esprit. Hier encore, j’ai lu « tirez la prise » sur une affiche des Services Industriels (le fournisseur d’électricité de Lausanne). Tirez la prise? Ha? Mais traduit en allemand, ça donne « ziehen Sie den Stecker aus », autrement dit, « débranchez ». C’était une pub pour inciter les gens à éviter de laisser les appareils électriques branchés en permanence. Pareil pour une pub de la poste dans les bus, il y a quelques années: le slogan « mets ta voie en ligne » s’adressait manifestement à des jeunes mais que voulait-il dire? Mystère et boule de gomme! Je me suis cassé la tête avec ça pendant plusieurs trajets en bus, jusqu’au moment où j’ai eu l’idée de traduire en allemand… pour pouvoir retraduire en français de Molière qui n’est pas celui de Ramuz. En fait, la poste voulait inciter les jeunes à lui envoyer leur CV via Internet!

    Je me rappelle les paroles de cette amie française fraîchement installée à G’nève qui me disait que si les Suisses employaient les mêmes mots que nous, en revanche ils les combinaient souvent de telle manière que l’on ne comprenait pas leurs combinaisons de mots! J’ai eu souvent l’occasion de le vérifier lorsqu’en pleine conversation intelligible surgissait, au détour d’une phrase, l’une de ces combinaisons de mots qui me faisait de nouveau prendre conscience que j’étais bel et bien à l’étranger!

    Récemment, j’ai de nouveau eu une grosse incompréhension à l’école de mon fils: j’avais donné rendez-vous au « gymnase » à une autre maman… qui m’a attendue devant le « gymnase » version suisse: le bâtiment où ont lieu les cours des « lycéens » qui sont les « gymnasiens » suisses. Moi, je l’attendais devant le bâtiment abritant la salle de sport, que j’ai toujours appelé le gymnase dans ma jeunesse.

    Toutefois, à force de vivre ici, ce sont mes amis français et ma famille qui ouvrent des yeux ronds lorsque je leur dis que j’ai découvert une nouvelle « place de jeux » super au bord du lac ou que j’en ai marre que des artisans me piquent tout le temps ma « place de parc ».

    J’en profite pour vous dire que je viens de découvrir votre blog que je trouve très sympa! Continuez comme ça! Et il ne me reste plus qu’à vous souhaiter… tout de bon! ;-)

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  • J’y reviens… moi, à Lausanne, j’ai appris que la mâche était du « rampon », pas de la « doucette ».

    J’ai appris « fourre » il n’y a pas longtemps, lorsqu’on m’a demandé de mettre les documents dans la fourre. J’ai dû faire une drôle de tête, mais en face, c’était un Bernois, Vaudois d’adoption. Je me demande si « fourrer » quelque chose dans une autre chose (fourrer son nez là dans les affaires d’autrui, fourrer des dattes avec de la pâte d’amandes etc.) ne viendrait pas du mot « fourre »? Ou le contraire?

    J’utilise désormais « sans autre » tellement souvent qu’en France, on me le fait remarquer… ;-) et si je veux être comprise, il faut que je traduise! ;-)

    Je suis en tout cas « déçue en bien » par les commentaires qui m’ont autant fait sourire qu’ils m’ont appris de choses!

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  • Et une dernière.

    Sous-voie: logique quand on passe par l’allemand pour retraduire en français (Unterführung).

    Pareil pour le costume de bain, Badeanzug en allemand.

    Et pour la plaque à gâteaux, le Kuchenblech.

    Et pour vous donner une expression apprise d’une fille de Béziers: là-bas, quand ils « rouziguent les coustillousses », cela veut dire qu’ils font griller des côtelettes sur le barbecue!

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  • Pour la serviette de prof, c’est français aussi! La preuve, dans l’armée, on parle du « porte-serviette » d’un général, autrement dit, de son assistant, celui qui porte sa… serviette. Sa sacoche, son attaché-case (oh ça, ça fait très années 70), sa mallette, quoi.

    La pêche me fait penser à une grosse confusion possible pour ceusses qui parlent allemand ET français: en allemand, « Pech haben » veut dire « ne pas avoir de chance, avoir la poisse ». En français de France, « avoir la pêche » veut dire « avoir de la chance » ou « être en pleine forme ». Tout le contraire… ;-)

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  • Schwentzer — cité par Pikatchoune — , ça vient directement de l’allemand schwänzen qui veut aussi dire sécher les cours.

    On dit aussi « ch’ni » ou « chenit » en Bourgogne, mais pour parler des moutons de poussière (les petits tas gris) qui s’accumulent le long des murs ou sous les lits.

    Et il me revient à l’esprit qu’en Auvergne, on dit « je me suis patafiolée » pour dire  » je suis tombée ». J’adore ce mot et je l’utilise même si je sais que les non-Auvergnats ne le comprennent pas: je suis pour la diversité des langues, qui en fait tout le sel!

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    • Merci pour tous ces commentaires Marie-Laure! J’ai adoré vos anecdotes! Je vois que vous avez eu le temps de bien vous acclimater au vocabulaire suisse.

      La place de jeux, j’ignorais que les Français ne le disaient pas.

      Et vos remarques sur les phrases traduites de l’allemand sont super drôles. :) Parfois les pubs sonnent en effet étrangement…

      Ps.
      J’ai adoré le « je me suis patafiolée » d’Auvergne, c’est encore mieux que « s’encoubler!!! »

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  • Bonjour,
    J’aime bien vos articles parce qu’il est toujours agréable d’apprendre à se connaître et moi je suis avide de savoir comment « être plus Suisse »
    Ceci étant pour répondre à votre interrogation du premir tome: « volontiers »
    Je ne sais pas vraiment pourquoi le garçon a répété volontiers…Cette personne a-t-elle voulu marquer ce mot? Peut être et peut-être pas.
    Oui, volontiers est une formule que j’utilise beaucoup. POurtant il est vrai que je ne l’utilise pas partout. J’ai appris enfant à dire oui, volontiers, oui, STP ou SVP et oui, merci en fonction du contexte. Il se peut que certaines personne en hotellerie ne connaissent pas la formule mais ce serait dire qu’ils ne sont pas très français…. ou alors question de milieu mais même là…
    Enfin généralement cela dénote plutôt un milieu aisé et en France il est régulièrement politiquement incorrect d’avoir réussi par son travail, il est presque incorrect d’avoir une relation autre que de mécontentement avec le travail mais c’est un autre sujet!
    Pour la doucette, je suis surprise, nous avons normalement tous grandis avec l’histoire de « mache doucette, mache doucette mets tes cheveux à la fenêtre » et enfant mon dictionnaire donnais bien mâche pour doucette et cela se disait.
    Comme pour duvet, même s’il est vrai que beaucoup l’utilise pour sac de couchage, duvet reste très clair et je l’ai déjà entendu utilisé. Il y a des mots plus confondants, je trouve parmi ceux que vous citez, comme la fourre qui peut effectivement mener à des malentendu ou les mots pour torchons etc.. (c’est qu’après suivent les expression: on ne mélange pas les torchons et les serviettes…)
    Pour l’utilisation de mots assez clairs je trouve l’ayant je pense vécu moi même en tant que Française une mauvaise habitude des gens de ne paraître connaîte que ce qui se dit sous leur toit
    Après nosu avons tous des idiomes.
    Merci en tous les cas.

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    • En Suisse, le conte des frères Grimm où la jeune fille déroule ses cheveux pour permettre à la sorcière de monter dans la tour est connu sous le nom de « Raiponce » (Rapunzel en allemand). Si j’en crois Wikipedia, la raiponce est cependant une sorte de campanule sans aucun lien avec la doucette, la mâche et le rampon.

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  • > En Suisse, on appelle ce caractère é: e aigu, à: a grave. Des Français prétendent que cela ne se dit pas en France. Votre verdict?

    Alors… Je suis Champenoise et je dis « e ACCENT aigu ». « e aigu » tout court sonne bizarre, je n’ai entendu personne utiliser cette manière de dire autour de moi.

    Sinon, par ici on dit plus souvent « doucette » que « mâche » (j’ai découvert ce mot lorsque je l’ai vu écrit sur les paquets en magasin).
    Et effectivement on s’empierge (lire s’empirge : on se prend les pieds dans qch), on s’entruche (on s’étouffe en avalant de travers), on lave le sol avec une bâche (une serpillère), il y a les bétains (animaux, bestiaux), les chouilles (les fêtes), les guitounes (cabanons). Nos « oui » ressembleraient à des « ui ». Quand j’habitais à Paris, on arrivait à savoir que je venais « de l’est » à cause de mes « ou » qui tiraient vers le « u » (il n’y a pourtant que 130 km de distance…!?). Moi qui pensais ne pas avoir d’accent…

    On n’échappe pas aux accents et aux expressions locales, encore plus lorsqu’on compare villes et campagne. Je suis d’accord qu’il faut y voir une richesse et un folklore local, je trouve ça sympa finalement de ne pas avoir forcément besoin d’aller à l’étranger pour se sentir dépaysé. ^^ Après c’est une question d’ouverture d’esprit de la part de chacun.

    En France la bienséance veut qu’on ne réagisse pas à un éternuement. Perso j’avais appris comme ça à la maison, mais au lycée une amie interne nous disait tout le temps « à tes souhaits » et j’ai trouvé ça tellement agréable que depuis, je le dis (presque) à chaque fois. Ah, sinon, mon père qui joue de la guitare, dit « plectre » plutôt que mediator. Il a la soixantaine, c’est peut-être une question de génération/mode en France ?
    Le duvet…: pour moi c’est une couette, pour d’autres amis c’est un sac de couchage, et pourtant on est tous de la même région. Comme quoi…

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  • Fraîchement arrivée à Lausanne, je m’amuse à lire l’article et les commentaires !
    J’en ai eu des surprises. J’avais pourtant beaucoup d’amis Suisses qui m’avaient expliqué que c’est en France qu’il y a un accent, pas en Suisse ;) Eternel débat …
    Toujours est-il que j’ai découvert que je pouvais être collée si je me parquais mal. En France, on est collé quand on est bruyant en cours …
    J’ai aussi eu du mal avec l’expression « parmi » : on se garde les enfants parmi.
    Et pire, l’expression « seulement » qui m’a valu de rester coincée debout à côté de la porte quand en entrant la personne m’a dit « Entrez seulement ». J’aurais bien voulu m’asseoir. Tant pis !
    Et ne vous arrive-t-il pas de réfléchir avant une invitation à dîner ? A Lausanne on dîne à midi.
    Je barjaque, mais je voulais surtout vous remercier pour ce blog très sympa !

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    • C’est vraiment drôle!
      En tant que Suisse, on ne pense pas que l’expression « entre seulement » peut mettre quelqu’un mal à l’aise! Le but recherché étant justement de mettre à l’aise… :-)

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  • Ping : Roman: Le Lièvre de Vatanen | Birds and Bicycles

  • Ayant des amis suisses, j’ai mis quelques temps avant de comprendre le sens de « je me réjouis de te voir » ce que l’on traduirait en France par « j’ai hâte de te voir ».
    Vous dites aussi « bonne rentrée » pour « rentres bien chez toi ». Et quand en France on dit « salut » pour se dire au revoir , je me suis entendu répondre « tout de bon ».
    Vous prenez une « jaquette » quand moi je prendrai juste ma « veste »

    Par contre suite à la lecture des commentaires, je me demande toujours qu’est-ce qu’un gendarme couché??

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    • Jolis exemples Manon!
      Tiens! Je dis toujours « je me réjouis de te voir » sans penser que cela sonne étrangement aux oreilles des Français… Mince alors!
      Pour lever le mystère ;) Un gendarme couché c’est un dos d’âne. Une de ces bosses sur la route pour faire ralentir les voitures!

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    • Une grande amie Québecoise adore la Suisse car c’est le seul pays où elle peut rouler en voiture sur un gendarme couché… :-)

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      • Je ne savais pas que ça se disait en Suisse (vu que j’ai appris l’expression à mon copain!). Et je peux assurer que ça se dit en France (où j’ai appris l’expression).

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    • C’est marrant. Pourtant le verbe « se réjouir de » existe en français de France, non?!
      Au Québec aussi, c’est remplacé par « avoir hâte de » que je comprenais personnellement avec une connotation négative : « J’ai hâte que cette session d’examens soit finie ».
      En Suisse, j’ai toujours perçu l’expression « avoir hâte de » comme une aspiration à quitter ou terminer quelque-chose qui nous pèse… donc un peu l’inverse de « se réjouir » qui appelle quelque-chose auquel on aspire : « Je me réjouis des vacances! »

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      • Pour ma perception, le « se réjouir de » est parfaitement compréhensible, mais dans les contextes où les suisses l’utilisent, ça donne souvent l’impression qu’ils en « font un peu trop », car c’est utilisé par politesse dans de nombreux contextes où il est évident que l’interlocuteur ne sera en fait pas si « joyeux » que ça (un français perçoit vraiment l’idée de « se réjouir » un peu comme l’image de l’idée qui se réjouit déjà à l’idée des cadeaux qu’il aura à Noël… quand ton futur chef qui vient de t’embaucher te dit qu’il « se réjouit » en parlant simplement du fait que tu arrives bientôt, ça fait un drôle d’effet par exemple car on l’imagine difficilement sauter de joie de t’embaucher).

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  • Encore un helvétisme : le papier ménage.
    Les Français parlent de « sopalin » pour désigner cela (c’est/c’était le nom d’une marque de papier ménage, si je ne fais erreur).

    Et en référence au premier commentaire (celui de Tindomerel), je trouve très intéressant ce procédé de calquer des expressions sur la syntaxe allemande. A noter que « attendre sur » est aussi utilisé en Suisse romande, pour la même raison.

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    • C’est vrai que ces calques sont plus nombreux qu’on le croit! J’aime beaucoup « attendre sur ». Pour moi, cela veut dire que la personne nous a retardés…

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    • Hello! Oui le « papier ménage » change de nom dans chaque pays francophone on dirait! Au Québec, c’est « des essuies-tout »

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      • En France aussi essuie-tout et utilisé (d’ailleurs sur les emballages, c’est le mot noté, car Sopalin est une marque, de même que Kleenex pour les mouchoirs).

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  • Intéressante, cette nuance sémantique que tu soulignes !
    C’est vrai qu’on aura tendance à dire :
    « Ce soir, on attend des invités pour souper. » (on a hâte de les voir – enfin, en principe !)
    Alors qu’en effet, dans un contexte négatif, on dira plutôt :
    « On attend toujours sur les mêmes, c’est pénible ! »

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  • monstre bien cet article!

    Français et plus précisément Lorrain, on emploie beaucoup de Germanismes…donc putzer sa voiture ou sa maison c’est très très courant ! (au Nord de Nancy, parce que plus bas …c’est trop bas). Et un tas d’autres en plus, que d’autres blogs ont très bien référencés.

    E (accent) aigu et E (accent) grave, mais carrément ça s’enseigne a l’ecole Francaise, et ce des 6 ans (a moins qu’aujourd’hui les programmes préfèrent éduquer les gosses avec de la TV-réalité…).

    c’est tellement drole et adorable ces differences linguistiques, je ne m’en lasse pas!

    Ede!

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    • Bonjour Frouz, merci pour ton mot!
      Je suis épatée que vers Nancy on dise aussi putzer sa voiture! En Suisse on pense vraiment être les seuls à utiliser ce type de germanisme :) Comme quoi!
      Bon alors les gens que je connais sont nuls en accents graves et aigus! Ces Français ont eu un fou-rire quand j’ai utilisé cette expression. C’est la déformation: ils pensent que tout ce que je dis qu’ils ignorent est forcément suisse ;) Ou alors c’est le Sud… Je dois étudier le cas des E aigus / graves de plus près… Merci pour ton mot en tout cas!
      Tschüss!

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  • Bonjour !
    Typiquement … Il semblerait que j’utilise souvent ce terme « ah oui mais typiquement elle ne peut pas comprendre » etc…. Ca vous parle à vous ? Expat (fribourgeoise) depuis bientôt 10ans à Nancy

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    • Hum, c’est à creuser en effet… J’ai plusieurs amis suisses qui l’utilisent en effet trrrrès fréquemment. Merci de votre mot, et tout de bon à Nancy!

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    • Salut! Je sais pas… dans le sens de la phrase que tu donnes en exemple, j’ai l’impression que c’est un mot typiquement fribourgeois ;-)

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  • Bravo ! Plié de rire.
    Je vis aussi dans le midi de la France, mais 35 ans à Genève me rendent encore détectable comme suisse !
    Une modeste contribution : L’ai ébahi du français à qui on propose un « cornet » pour ranger ses achats à la Migros…
    Continuez !

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  • Moi j’adore tous ces mots typiques de chez nous, ils me manquent, je vis depuis 4 ans en Belgique eh oui j’ai aussi connu des yeux inquisiteurs lors de mes conversations, comme natel ici GSM, bon dimanche non cela fait rire, ici bon week-end, une fourre encore faux, une farde et encore bien d’autres, je dois dire que j’ai aussi du me faire bic, un stylo, une règle non une latte, les rideaux ici tentures, mais c’est un vrai plaisir de relire des mots magiques de chez nous, nostalgie.
    Bravo pour ton blog, c’est génial

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    • Merci pour ton mot Anne-Lise! C’est tellement drôle de voir que les Belges non plus ne comprennent pas nos petits mots suisses. Mais en échange tu dois en découvrir plein, de mots belges, cela doit être bonnard aussi!!

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  • et les mots BOURGIE LA MULE on ne les a pas vue ??? en suisse qd ils sont bien choqué comme ns si on lache un CRI…. DE CALV… loll sont drole nos ti suisses hihihi

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  • En parlant de catelles, il ne faut pas oublier les carrons ( ou carons) qui sont la meme chose.
    J´avais bien ri a entendre une amie vaudoise qui allair ´erarire´ ses carottes au jardin
    Et il ne faut pas non plus oublier le tablard neuchatelois et non plus la cavette ou on mettait a chauffer les cafignons

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    • Merci Maryse pour ta contribution et ces mots! Je ne les connaissais pas tous encore.

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    • Ooooh oui! Merci Maryse!
      Pleins de mots et expressions à conserver précieusement dans nos mémoires et nos discussions!
      Les cafignons! J’en ai mis toute mon enfance pour ne pas salir les plancher lorsque je rentrais du jardin sans enlever mes bottes!
      Qu’est-ce que « tu entends » par « le tablard » neuchâtelois? J’ai toujours utilisé ce terme mais ayant une mère neuchateloise et un père vaudois, je ne savais pas que ça venait d’une région plus que d’une autre. J’ignorais même que c’était un mot de dialecte. Ça se dit pas en France, un tablard???
      Érarire les carrottes! Ça c’est important si tu veux qu’elles « viennent grosses »!

      Hihi! J’adore ce blog!

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  • Excellent blog!
    Je témoigne en tant que natif de paris marié à une genevoise avec qui j’ai vécu 8 ans dans le canton de Vaud et maintenant depuis 18 ans dans l’ouest de la France: Je propose de rajouter le pamplemousse français qui était un « grapefruit » dans la Suisse romande que j’ai connu..
    Et « coter » la porte pour la fermer à clé (germanisme?)
    Et la tension artérielle en cm de Hg en France (j’ai 12/8 de tension) et en mm de Hg en Suisse ( j’ai 120/80 de tension)
    D’ailleurs 80 se lit « quatre-vingt » à G’nève et en France (et à Neufchatel?) et « huitante » dans la campagne vaudoise où j’ai vécu..

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    • OUI! Le grapefruit fait hurler de rire tout mes nouveaux compatriotes Québécois auxquels qui m’entendent le dire!
      Vous savez d’où ça vient?
      De la notation en anglais sur les emballage de jus à mon avis. Puisqu’en anglais, pamplemousse de dit « grapefruit » (prononcer « grépe froute », enfin, à l’anglaise quoi). Sauf que nos anciens ne savaient pas l’anglais et prononçaient ce qu’il lisaient … en français. « Grapefruit »!

      ;-)

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    • Oooh et oui! On cotte la porte avec la péclette!
      Aujourd’hui je barre la porte (pour la fermer à clef) ou je la « clenche » (pour qu’elle tienne fermée, sans être barrée).
      Au Québec, on « clenche » aussi une voiture lente sur l’autoroute (en accélérant et en la dépassant)…

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      • Dans l’Allier, une porte fermée à clé est « acotée »… ce qui a entraîné des déboires à une instit que je connais, qui, s’étonnant que ses élèves soient restés devant la classe sans y rentrer, ne comprenait point que les élèves lui répondent que la porte était « à côté »!
        En Touraine, pour fermer à clé, on « barre » une porte.

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        • Haha, merci pour ces mots!!
          C’est génial le coup de la porte « acotée »
          Barrer la porte je l’ai entendu ailleurs: au Québec!
          C’est vraiment passionnant ces mots régionaux…

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  • Aujourd´hui je regardais le petit train qui circule pres du village voisin ( Espagne) et cela m´a rappele le ´Traclet´ qui relie la Chaux-de-Fonds a Glovelier je crois en traversant les Franches Montagnes

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    • Oh, j’adore ce petit train (rouge je crois) qui traverse la campagne… Je ne savais pas qu’il était surnommé le Traclet :)

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    • Tien! C’est drôle! Plus bas, il y a un commentaire d’un genevois sur un p’tit train qui reliait « Cornavin et la Plaine »…
      Est-ce que « le traclet » serait donc un terme pour désigner « un p’tit train »?

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  • Ce que vous appelez mâche ou bien doucette, j’appelle ça du rampon pas vous ?

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  • Je découvre ton blog par par hasard et non sans plaisir! Les articles que j’ai pu lire m’ont bien fait sourire!
    Je me permets donc d’apporter ma contribution étant moi-même genevois en couple avec une alsacienne depuis plusieurs années! Il nous arrive très souvent de voir que nos familles respectives s’étonnent des mots que nous employons. Et oui quoi que puisse en dire le reste des Romands les genevois possèdent quand même quelques expressions bien suisses!!
    Un mot que j’emploie souvent et qui paraît étrange en France est « seulement » : entre seulement, fais seulement etc, ne se dis pas du tout chez nos amis français! De même que « tu aurais meilleur temps de » qui se traduit par « tu ferais mieux de ».
    Sinon une spécialité bien genevoise dont je n’arrive pas à me défaire tellement elle est naturelle et fréquente au bout du lac est le « de dieu » aussi prononcé « te tieu »… cela surprend souvent en France!
    Egalement une chose que j’ai appris lors de mon premier rencard avec ma petite femme (!) et dont je n’avais pas du tout conscience bien que cela soit flagrant. Beaucoup de genevois (je ne sais pas si les autres Romands le disent aussi) utilisent constamment des formules orales du type »dis moi pas ça », « embête moi pas » etc, ce qui est totalement faux! Un français aurait mal aux oreilles et penserait que son interlocuteur est un sombre illettré!!
    Enfin, on peut également noter les sympathiques cornet (sac ou sachet plastique), quittance (ticket de caisse), grand beau (très beau), bon chaud (ne se traduit pas en français de France haha), bobet, etc.

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    • Chouette témoignage Dimo! On se retrouve dans ces situations ;)
      Heureusement je n’ai jamais pratiqué le « te dieu », parce que je pense pas que ce soit facile de s’en débarrasser! Haha.
      Par contre les « tiens moi voir ça » et les formules orales dont tu parles si! Et l’expression « bon chaud »… Irremplaçable!
      Tiens, je connaissais pas « grand beau »
      Merci pour le partage de toutes ces expressions!

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      • Personnellement, le « dis-moi pas ça » ou tiens moi voir ça » ne me choque pas en langage oral. Ça sonne juste un peu rural, mais on peut l’entendre tout autant en france (comme les « j’y crois pas », « c’est pas vrai », etc…).

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  • Très drôle !
    En Valais, on en parle même pas. On a environ mille expressions qu’il n’y a que nous qui utilisons.
    Par exemple :
    « C’est trop bonnard »
    « J’ai été dehors à Sion l’autre jour » ou « J’ai été enla / dans à Zermatt »
    « Mais des choses pareilles »
    « On se boit une ou quoi? »
    « Tcheu l’équipe ici »

    etc etc

    C’est assez marrant de parler comme ça en France avec un bel accent de bon valaisan :)

    Répondre
    • Haha, oui, ça doit faire sa petite impression devant un public français!
      Merci pour ce sympathique catalogue d’expressions valaisannes.

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    • Aaaah! Désolée de te décevoir mais ces expression, à un ou deux détailles près, sont aussi utilisées au canton de vaud et de neuch…
      C’est bonnard! Mon père le dit tout le temps! (il a 92 ans…)
      Des choses pareilles! J’adore cette manière de le dire…
      S’en boire une ou « s’en jeter une » et
      « Tcheu c’t’équipe! » Hihi
      le « enla » est vraiment typique du valais par contre. Enfin, je crois… Qui a une info différente???!

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      • Pour « s’en jeter une », soit j’ai trop habité en Suisse et intégré ça comme normal, soit c’est possible de l’entendre en contexte amical un peu partout en France (beaucoup d’expressions argotiques ne sont pas des régionalismes).
        Je viens de vérifier:
        http://www.languefrancaise.net/Bob/41048

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  • En tant que pure suisse (fribourgeoise), impossible pour moi de ne pas connaître ces mots ^^ Si vous voulez vraiment faire tourner un français en bourrique et lui donner l’impression qu’on ne parle pas la même langue, dites lui la phrase suivante :

    « Ce matin j’ai voulu putzer la buvette à la panosse mais comme j’avais plus de produit j’ai été faire les courses à la migros sauf que j’ai oublié mes cornets !  »

    Effet zéro-compréhension garanti ;)

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  • En Valais pour dire qu’il pleut  » il roille » et quand il fait chaud  » il fait une de ces tchaffes ». Typique!

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    • Mais oui! On le dit aussi à Neuchâtel « roiller »! Trop bien!
      Par contre la tchaffe je connaissais pas ;)

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      • Chez moi, on dit : Il fait la piède.
        Continue ! Je m’y retrouve dans ces mots !

        Répondre
  • Ping : Trésors de la mer - Observations sur la côte de Méditerranée

  • Bonjour,
    Originaire de l’ouest de la France, ayant vécu 10 ans au bord du Léman, Bas Chablais français (Evian) et présentement depuis 3 ans en Franche-Comté.
    je voudrais préciser:
    « T’as bien meilleur temps » utilisé à 100% en Franche -Comté, mais pas en Chablais (74 -France).
    « Panosse » utilisé à 100% en Chablais français mais pas en Franche -comté
    du reste les anciens du Chablais disaient septante, huitante et nonante pour 70,80,90 mais ça disparaît.
    Chni utilisé à 100% dans ces 2 régions frontalières mais pas dans le centre, ni le sud, ni l’ouest de la France
    pas contre pour « doucette » dans l’ouest de la France où je suis né, tout le monde disait « doucette » pour la mâche
    c’est comme le « Adieu » pour dire bonjour, chez les anciens tout le monde disait Adieu pour dire bonjour.
    Par contre je me souviens d’avoir acheté des chaussettes à Epalinges sur les Hauts de Lausanne et la vendeuse m’avait affirmé que je pouvais les faire CUIRE sans problème…. 9a par contre c’était tordant parce que pour un français cuire c’est pour la nourriture mais on comprend vite que cela signifie bouillir.
    Tout de bon!

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    • Merci beaucoup Philippe pour votre message, c’est super intéressant de comparer entre Evian et la Franche-Comté!!
      J’ai des échos de Haut-Savoyards qui utilisent les mêmes expressions que les Suisses aussi.
      Je suis toujours surprise de voir comme ces mots qu’on croit « suisses » sont utilisés dans ces régions, alors qu’on ne le sait pas en Suisse! Cela mériterait sûrement un billet sur le blog une fois…

      Haha, faire cuire des chaussettes, c’est cocasse comme expression! Cela m’a aussi surprise!

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      • Ben oui!
        C’est bien connu en Suisse. Faire « une cuite de blanc » c’est faire une lessive de vêtements (ou serviettes ou draps) blancs en programmant la « machine à laver » pour que l’eau de lavage soit très chaude (nonante degrés et plus)… donc le linge est « cuit ». Hihi

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  • Bonjour,
    à Genève quand il fait très chaud on dit : quel tiaffe!
    On avait aussi le  » traclet » de La Plaine: le train qui faisait des aller-retour entre Cornavin et La Plaine.
    Quand on aide aide quelqu’un: « on lui donne la main »; à ne pas confondre avec « donner la bonne main: donner un pourboire!
    Aller au pain: ce n’est pas aller à la boulangerie acheter du pain mais aller à la pause casse-croûte du matin!
    Il y aussi un « taborniaud » : un imbécile! (voire des fois un tablard!)
    J’avais un collègues fribourgeois qui disait « grolles » en parlant des vache! Moi, j’ai toujours utilisé ce mot pour des chaussures!
    Arrête de chiourner: arrête de pleurniche!

    Tchüss!

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    • C’est drôle!
      Dans ma famille (vaudoise et neuchateloise) on disait « je vais au pain » pour dire qu’on allait acheter du pain à la boulangerie.
      Je ne connaissais pas le « traclet »!
      Pour le reste on dit pareille en vaudois! « Il fait une tiaffe du diable aujourd’hui! » Quand il fait super chaud avec de l’humidité dans l’air.
      Quand au taborniaud, il a des tas de synonymes : niollu, taguenet, tagueniauffe, … vous excuserez l’orthographe…j’sais pas trop comment ça s’écrit ces termes-là! :-)

      Répondre
  • Puisque tout le monde y va des dialectes et expressions.

    (France)
    Voici une petite phrase sympa du 05, proximité de Gap.
    « Wouah con, on s’est mis une de ces murges hier. Il m’a challé avec sa brelle et on à failli finir dans le biaou. »
    Comprendre qu’après avoir bien bien bu, il m’a pris à l’arrière de son cyclo (mobylette) et qu’on à failli finir dans le fossé/trou/ravin.
    Je ne garantie pas orthographe en revanche. ^^

    Dans l’ouest, dans la Manche (50), on ne passe pas la serpillière mais on toile. La porte n’est pas fermé mais barré (penser aux anciennes portes que l’on barrait d’une barre). Les poignées de portes deviennes des calanches (certaines vielles maisons ont encore de vrai calanches)

    Chez les Chtits il ne pleut pas mais il drache. Mais je crois qu’après le film « Bienvenue chez lez Chtits » c’est assez compréhensible de tous maintenant. :)

    Je ne sais pas exactement d’où ça viens mais nous avons aussi en France des paluches à la place des mais.
    D’où l’expression se palucher… ^^ « Bon tu viens ou tu te paluche ? »

    Et alors l’expression « c’est bonnard » est aussi utilisé en France. Ou précisément… A force de bouger a droite à gauche je fini par mélanger un peu.
    Mais tout le monde connaît ça

    J’adore aussi l’expression « c’est fendard » ou encore « se fendre la gueule » :D.

    Et Si je ne me trompe pas, septante, huitante et nonante étaient aussi utiliser en France. Il me semble que Napoléon n’est pas étranger l’adjonction de maths la dedans.
    Mais info qu’il faut que j’aille vérifier.
    Nous avons de toute manière, perdu beaucoup au fil du temps avec l’uniformisation de la France sur le modèle unique et centralisé : Paris.

    Sinon vous parliez salade plus haut.
    Perso j’adore le « Cenovis » (oui oui, même au réveil et que je ne trouve pas en France). On trouve son équivalent outre manche nommé « Marmite » (que je trouve parfois en France et par chance à coté de chez moi, mais moins fin que la version CH made).
    Et j’ai pu voir aussi sur le net, le « Vegemit » Australien.

    Sur ces belles tartines,
    Bonne journée à tous. ;)

    Cordialement

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  • Erreur avec les poignées de portes, J’ai cru corriger une faute avec le correcteur… Il m’a changer le mot.
    Il s’agit de « clenche. » comme enclencher

    désolé.

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  • Pour continuer ce petit lexique bien de chez nous je rajouterais les mots:

    La patte à relaver, (la lavette en France)
    la lavette (le gant de toilette)
    la ramassoire, (la petite pelle qui va de paire avec la balayette)
    la chenau, (la gouttière)
    la panosse, (la serpillère)
    les cassons (les encombrant des ordures ménagères)

    Bien, tout ceci m’ayant mis le goulot à sec je m’en vais descendre 3 décis de Fendant :-))))

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    • Hello,

      Je vis dans le Chablais vaudois et suis originaire d’un petit village de campagne dans l’Ain, à la limite du Rhône et de la Saône et Loire,
      Dans cette région de France on dit aussi patte, panosse, chenau, doucette, chenis et j’ai récemment découvert que je pouvais aussi dire piorner (pleurnicher) et cayon (cochon) dans le canton de Vaud , orthographe à vérifier ..

      Et moi c’est plutôt une binche que je vais prendre, et demain j’ai une verrée au boulot…

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      • C’est vraiment drôle de voir comme nous avons des mots en commun qui dépassent les frontières ;)

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  • J’adore votre site ! Je vais en récupérer plusieurs de ces expressions et les mettre dans un carnet comme cadeau de Noël pour mon petit frère qui apprends le français à Singapour. Comme ça il oubliera pas la Suisse.
    Je ne connaissais pas toutes les expressions non plus même si je suis Suisse, peut-être parce que je viens du Valais.
    Mais j’en ai d’autres a vous proposer :
    Avoir l’eau à la cave (T’as l’eau à la cave dans ces pantalons = ils sont trop court).
    Ou l’autre jour quand j’ai dit à une amie que je pouvais pas partir tout de suite de chez moi, je venais de mettre une cuite.
    Et elle qui me réponds : « Tu t’es mis une cuite ? A 2 heures de l’après-midi ??? »
    Eh non je n’étais pas ronde mais j’avais mis mon linge à laver, une cuite de linge quoi…

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  • Ah oui j’en ai une… c’est l’expression un « garde-bains pour la piscine », et ben, non, on ne dit pas ça en Français de France, nous on dit un maître-nageur :-)

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  • Comment on dit ok en français canadien comment on dit camping en français canadien ?

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  • Née bd’une mère ardéchoise et d’un père lorrain, j’ai passé mon enfance dans la zone franche vers le Fort l’Ecluse, habité la Loire une boutasse = une mare), et en Dauphiné et maintenant Lyon. C’est dire si j’en ai glané, du vocabulaire et expressions, au point que je les mélange quant à leur origine.
    Mais quand je dis à ma voisine « ouf ! j’ai putzé mon ch’ni, y’avait au moins septante jours que je n’avais pas passé la panosse ! », il faut traduire mot à mot, et je vois bien qu’elle n’en pense pas moins. Elle sait que je parle anglais et allemand, mais le franco provençal … Hihi

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