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Le livre d’une Genevoise mordue du Japon

Une ville plus propre que Genève, des trains plus ponctuels que ceux des CFF: oui, tout cela existe… à l’autre bout du monde, au Japon! La Genevoise Solange Momo nous y emmène avec son beau livre « Arigato Gozaimasu 360 ».

Je ne sais pas si c’est le brouillard nancéien qui me donne envie d’exotisme, mais cette semaine on fait un petit saut à l’autre bout du monde en découvrant le livre d’une Genevoise sur le Japon!

Voilà ce que promet son auteure, Solange Momo:

Décollage immédiat pour 17 lieux emblématiques du Japon et 19 quartiers de Tokyo… un voyage à travers un des pays les plus fascinants de la planète dont vous ne ressortirez pas indemne!

Et c’est vrai que ce beau-livre de 360 pages permet de se plonger dans l’ambiance du Japon… J’en ai tourné les pages avec ravissement, retrouvant les lieux visités lors de mon propre voyage dans ce pays magique, et découvrant un tas de destinations à rajouter à ma prochaine visite dans le pays. Car je confirme ce que dit Solange, on ne rentre pas indemne du Japon, et ma seule envie est d’y retourner!

Livre sur le Japon

Le livre nous montre les incontournables comme des lieux insolites, avec de belles photos et des anecdotes sur la culture et les coutumes.

Livre sur le Japon

« Arigato Gozaimasu 360 » est à conseiller tant aux amoureux du pays qu’à ceux qui rêvent d’y aller. C’est un outil bien pratique pour préparer son voyage, car les images et infos permettent d’avoir un aperçu de ce que les lieux ont à offrir. En plus, des idées d’itinéraires sont proposées à la fin!

Livre-japon-solange-momo

Livre sur le Japon de Solange Momo

Le détail amusant, c’est qu’il est en trois langues: français, anglais et japonais.

Pour les incultes du sushi et de l’anime, son titre, « Arigato Gozaimasu », signifie simplement « Merci » en japonais. Le livre peut se commander sur le site qui lui est dédié, au prix de CHF 69.-

Interview de Solange Momo, une Suissesse amoureuse du Japon

Comme le projet de Solange Momo a piqué ma curiosité (elle a réalisé le livre toute seule de A à Z!), j’ai voulu lui poser quelques questions sur son ouvrage et sur sa vision des Japonais et de leur pays. Voici donc l’interview d’une Genevoise mordue du Japon… qui a d’ailleurs prévu d’y retourner bientôt!

Les photos illustrant l’interview sont de Solange Momo

Solange MomoBonjour Solange! Peux-tu te présenter en quelques mots pour les lecteurs de Yaspaslefeuaulac?

Je suis une genevoise de 43 ans, je travaille dans une société de cosmétiques suisse en tant que Directrice Marketing et j’adore voyager.

Tu as réalisé le livre sur le Japon « Arigato Gozaimasu 360 » de A à Z! Ton métier est-il déjà lié à l’édition? Sinon comment as-tu réussi à mener ce projet toute seule?

Je suis une passionnée et j’adore mon métier. Sans m’en rendre compte, au fil des ans, je me suis constitué un puzzle… Imprimeurs, traducteurs, photographes, graphistes, distributeurs, vendeurs et tout ce qui est bien sûr lié au marketing, techniques de vente, mise en avant sur le lieu de vente, articles promotionnels, il suffisait d’assembler ces pièces pour réaliser mon rêve : produire le livre que j’aurais voulu trouver en librairie avant mon premier voyage au Japon.

La première fois que tu es allée au Japon, qu’est-ce qui t’a attiré là-bas? T’attendais-tu à devenir une passionnée?

Pas du tout ! Après les capitales européennes et les Etats-Unis, je souhaitais voir autre chose. J’aime les grandes villes et c’est par intérêt pour la photographie, les nouvelles technologies et la cuisine (je suis une bonne vivante !) que j’ai atterri à Tokyo, pour la première fois en 2005.

Combien de voyages au Japon as-tu fait jusqu’ici? Et quand y retournes-tu? ;)

J’ai fait 4 grands voyages au Japon, ce qui équivaut à 90 jours sur place. Deux fois en été, une fois au printemps pour la floraison des cerisiers (moment magique !) et en hiver (pour aller faire mes vœux le 31 décembre au Temple Senso-ji). Je pense y retourner l’année prochaine ou dans deux ans, il me manque la 4ème saison !

2-Miyajima
(Crédit photo: Solange Momo)

Sur Yapaslefeuaulac, on aime discuter des différences culturelles… Alors, quelles ont été tes plus grands chocs culturels au Japon?

L’amabilité, la gentillesse et la bienveillance des Japonais. Ils sont touchés que vous soyez en vacances dans leur pays, ils se plieront en quatre pour que vous vous y sentiez bien et ils feront tout pour vous aidez à planifier votre voyage ou faire en sorte que tout se déroule bien.

Quelles différences sont les plus déconcertantes pour un Suisse qui débarque au Pays du soleil levant, à ton avis? As-tu un exemple de faux-pas à éviter?

La propreté et la ponctualité ! Même pour moi qui habite en Suisse, c’est incroyable ! Dans les métros, on peut manger à même le sol et l’heure d’arrivée d’un train en gare est à la seconde près ! Un faux-pas à éviter : ne jamais sortir un plan lorsque vous êtes quelque part et que vous ne savez pas encore où vous voulez vous rendre. Amabilité nippone oblige, on vous demandera tout de suite où vous voulez vous rendre et même on vous accompagnera jusqu’à destination. Du service sur mesure mais c’est toujours embêtant lorsque vous voulez répondre que vous ne savez pas encore où vous voulez aller…

Les Japonais ont la réputation d’être gentils et serviables. Tu confirmes?

Oh oui ! Dans n’importe quel restaurant, même si vous ne comprenez pas un mot, on vous servira toujours le meilleur et ce n’est pas une question d’argent car les pourboires sont inexistants.

Et la barrière de la langue? Tu dis que c’est un obstacle facile à surmonter… 

Pour voyager, même si l’anglais n’est pas toujours courant, il est toujours possible de se faire comprendre avec des signes ou des sourires… Par contre, j’aimerais bien un jour pouvoir parler le japonais (j’ai pris quelques cours mais sans une pratique soutenue, c’est vraiment difficile car tout est basé sur la mémoire) pour enfin pouvoir échanger un peu plus en profondeur.

La Suisse a une réputation de propreté, mais si on compare Genève et Tokyo, Tokyo gagne haut la main, non?

TOKYO, y’a pas de doute, même si Genève est quand même une ville super propre et agréable à vivre. D’ailleurs après tous mes voyages, j’étais contente de retrouver ma petite ville du bout du lac… sauf de retour du Japon…

Shibuya et son impressionnant carrefour!
Shibuya et son impressionnant carrefour! (Crédit photo: Solange Momo)

Tiens, tiens… Tu as trouvé des similitudes avec la Suisse! Peux-tu nous raconter ça?

Les Japonais aiment le travail bien fait et les Suisses c’est pareil. Tout est toujours bien rangé, bien carré, tout est dans l’art de faire des choses dans les règles car elles ont un sens. Je crois que nos deux pays ont encore cette notion de « bon sens ». Des lois interdisent de fumer dans la rue à Tokyo, surtout près des grands croisements où le nombre de piétons y est impressionnant. Des enfants se sont fait brûler au visage par des cigarettes d’où cette interdiction. Par contre, des espaces fumeurs sont aménagés à proximité de ces croisements pour les fumeurs. Dans certains musées, vous ne pouvez pas prendre des notes avec un stylo à bille (pour ne pas tacher les œuvres) mais si vous le souhaitez, un crayon à papier vous est remis pour prendre vos notes. L’entrée des métros est toujours ouverte et c’est seulement lorsque vous passer le portillon sans présenter votre carte que la porte se referme. Une bonne dose de bon sens et de logique qui fait que tout fonctionne à merveille !

As-tu osé goûter une fondue au fromage au Japon? J’ai croisé quelques restaurants qui en proposent pendant mon propre voyage là-bas…

A vrai dire, lorsque je suis en voyage, je préfère goûter aux spécialités de la région. OK, je l’avoue, j’ai craqué une fois pour un bon morceau de Gruyère et une bonne baguette croustillante que j’ai achetés dans un luxueux grand magasin…

Les 3 choses à ramener du Japon?

1. Un tampon avec son nom en caractères japonais

2. Un gadget de Tokyu Hands. Pour ma part ce fût un pingouin que l’on place dans son frigidaire et qui hurle un « hello » en japonais lorsque l’on ouvre la porte ou qui me rappelle à l’ordre lorsque je laisse la porte trop longtemps ouverte…

3. Un bel éventail pour éventer le riz lors de la confection de sushis maison.

Un tataki de thon
Un tataki de thon
(Crédit photo: Solange Momo)

Tes 3 plats japonais préférés?

Le Tataki de thon (grillé à l’extérieur et encore cru à l’intérieur, un vrai régal !) – L’Unagi, l’anguille japonaise sur un lit de riz dans un bol – Le bœuf de Kobe.

As-tu des adresses japonaises à Genève à partager, pour un avant-goût du Japon?

Kakinuma, Rue Henri-Blanvalet 3, 1207 Genève, le plus vieux restaurant japonais de Genève, qui propose des plats traditionnels.

Hashimoto, Rue Adrien-Lachenal 19, 1207 Genève, pour moi, les meilleurs sushis de Genève !

Et pour ceux qui souhaitent trouver tous les ingrédients pour cuisiner eux-même :

Uchitomi, Rue Ferrier 13, 1202 Genève ou Rlle Grand-Saint-Jean 5, 1003 Lausanne.

Merci beaucoup à Solange d’avoir pris le temps de nous raconter ses expériences au Japon, et je la remercie aussi pour l’envoi de son beau-livre qui a trouvé sa place dans le rayon japonais de ma bibliothèque!

http://arigatogozaimasu.com

J’espère que la découverte de ce livre sorti en Suisse vous aura plu, et que vous aurez envie de tester les bonnes adresses de l’auteure…

Et vous, le Japon, ça vous attire? Avez-vous d’autres livres à me conseiller sur ce pays qui me fascine tant?

kantutita

Signes particuliers: toujours une tasse de thé et un livre à la main! Suissesse expatriée en Alsace, après plusieurs escales en France et une parenthèse montréalaise, je blogue depuis plus de dix ans! Et je cultive un faible pour la papeterie, le chocolat et le Japon...

6 réflexions sur “Le livre d’une Genevoise mordue du Japon

  • Cyrielle Bulgheroni

    Ben je suis désolée mais personnellement, j’en ai marre des gens qui partent au Japon quelques temps et qui en reviennent avec un livre qui raconte les mêmes choses et propose le même genre de clichés que cent autres avant lui. Non seulement ça n’apporte rien de nouveau, en terme de regard ou d’approche, un peu comme si on s’amusait à réécrire cent fois un roman déjà existant mais en changeant simplement d’auteur à chaque fois, mais en plus, c’est à la limite du prétentieux parce qu’en l’occurrence l’auteur (contre qui je n’ai rien, hein) n’y a jamais vécu plus de quelques semaines et ne parle même pas la langue. Or, quiconque s’intéresse de très près et avec ferveur au Japon comprendra très vite que sans la langue, le Japon ne demeure qu’une vitrine pour l’étranger qui s’y promène. La langue est un paramètre intrinsèque de la culture, je ne sais même pas comment on peut produire un livre sur le Japon sans en avoir la maîtrise, franchement ça me dépasse, même les japonologues érudits, au bénéfice de diplômes universitaires reconnus en études japonaises ne font pas de comptes-rendus photographiques de leurs petites vacances nippones. J’ai juste l’impression qu’on vit à une époque où tout le monde, pour peu de partir dans un lieu un peu « exotique » (or, soyons honnêtes, le Japon, c’est bon, on a vu et revu, c’est franchement plus très très inédit) et grâce à la démocratisation d’outils photographique, graphiques et d’édition, se permet de faire partager au monde sa petite expérience personnelle… Bah pour ça y’a Facebook et Instagram, quoi, voilà tout. Enfin bon, le livre existe, tant mieux pour lui, ça plaira sans doute à certains, comme pour tout, mais disons qu’en ce qui me concerne, ça me barbe, quoi. J’sais pas, c’est comme si sous prétexte que j’avais mis les pieds quatre fois dans un restaurant thaïlandais je me mettais à écrire un livre de recettes thaïes… Mais bon.

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    • Coucou Cyrielle! Eh bien, tu as l’air remontée! J’imagine que tu es tombée sur certains bouquins de piètre qualité pour ça.
      Personnellement, j’avais des doutes avant d’avoir le livre entre les mains – ne connaissant en effet pas l’auteure, mais j’ai vraiment adoré « Arigato Gozaimasu 360 ». Elle ne prétend pas être une experte du Japon, et le livre est vraiment axé sur des idées de lieux à visiter, avec de courtes descriptions.
      Etant déjà allée au Japon, j’ai retrouvé des incontournables que j’avais adorés – mais aussi trouvé plein de lieux à épingler pour le prochain voyage.
      Sinon, c’est moi qui ai poussé l’auteure à nous parler de son expérience du pays dans l’interview, des aspects qui ne figurent pas au chapitre du livre, sauf dans quelques anecdotes! Elle ne se prend pas pour une experte sur le Japon, et voulais produire « le livre qu’elle aurait voulu avoir entre les mains pour organiser son voyage ».
      Je trouve plutôt chouette qu’on vive à une époque où tout le monde, pour peu de faire l’immense travail qu’il y a derrière une publication, peut se lancer et publier ses expériences sur un sujet, même sans en être expert… heu, c’est bien ce que je fais sur ce blog ;)
      Je te souhaite une très bonne semaine et j’espère que le prochain article du blog te plaira plus (on va parler de fromages ;) ).

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  • Merci pour l’article !

    Alors je suis un peu d’accord avec Cyrielle sur certains points… je ne suis de loin pas bilingue français-japonais, mais au cours de mon récent 3ème voyage (oui, « seulement » aussi… ^^), j’ai pu me rendre compte de pas mal d’aspects que je n’avais pas vu les 2 premières fois, des aspects bien moins flatteurs du Japon. Lorsqu’on comprend la langue, du moins une partie, on comprend également certaines nuances. Ne pas oublier qu’un Japonais fera certes toujours tout pour « faire plaisir » au client (ou touriste dans notre cas), mais ces sourires sont pour la plupart mécaniques et non sincères. Attention je ne dis pas que c’est le cas de tout le monde, évidemment beaucoup de monde m’a aidée à trouver des lieux, conduite sur place, s’est intéressé à moi et mon lieu d’origine etc. Mais je dis juste attention… l’image qu’on a du Japon ne reflète pas toujours la réalité. J’ai dans mes connaissances des personnes françaises travaillant et vivant là-bas, notamment un, et la vie n’est pas toute rose… les journées de plus de 10h ne sont pas rares, avec un salaire misérable à la clé, surtout pour les « étrangers » (malgré tout intégrés puisque bilingue, marié avec une Japonaise et ayant un enfant là-bas pour le cas qui m’intéresse). J’ai perçu une autre facette en octobre dernier, notamment certaines villes où les regards ne sont plus flatteurs mais plutôt insistants, où les joyeux « Irasshaimaseeeeeeeeeeee » sont remplacés par des silences et regards inquiétants… et cela à Narita, donc très près de Tokyo. Nous avons également eu droit, en 2012, à une personne âgée qui nous a « insultés » à Matsumoto, en nous traitant de « gros nez blancs » et d’autres joyeusetés. Egalement se faire chasser de la devanture d’un magasin où l’on attend les amis rentrés y faire un tour, ce n’est pas agréable. Et pourtant nous étions silencieux, respectueux et discrets. J’aime énormément le Japon, j’y retournerai certainement un bon nombre de fois, mais attention à ne pas idéaliser et ne pas voir que le côté qu’on veut bien nous montrer. Sauf erreur il s’agit d’un des pays qui compte le plus haut taux de suicides, ce n’est pas pour rien.

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    • Merci beaucoup Tihocan Tenkan pour cet avis et ces anecdotes qui nous montrent une autre facette du Japon!
      C’est vrai que s’intégrer sur place, cela ne doit pas être évident, et la conception du travail ne fait pas rêver…
      Et la politesse extrême et si codifiée doit être bien éprouvante à vivre au quotidien!
      En tout cas, c’est super sympa de partager tes expériences. ^^

      PS: Ah et je suis choquée par les remarques et attitudes désagréables, je n’aurais pas imaginé que c’était possible!

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  • J’ai parfois tendance à laisser mon caractère entier s’exprimer avec un peu trop de virulence et j’en suis désolée dans la mesure où je conçois très bien que l’auteure n’est pas une prétentieuse prétendant tout expliquer du Japon et qu’en plus, c’est en effet un travail énorme à fournir pour en arriver à publier un ouvrage. Disons juste que je suis fatiguée des images qu’on véhicule trop souvent sur le Japon et que j’y suis particulièrement sensibilisée pour avoir obtenue une maîtrise ès lettres en études japonaises, d’une part, et pour y avoir vécu, étudié et bossé, d’autre part. Ces dernières années, on voit tellement de livres sur le Japon sortir, parce que c’est un pays très « bankable », étrange et paradoxal, dont les excès fascinent l’Occident, sauf que moi, j’en ai un peu ma dose de voir toujours le même genre de clichés sur les étagères des librairies. Et même si le livre qui nous intéresse ici et peut-être construit de manière plus personnelle et moins marketée, à mes yeux, ça reste très basique, on va dire, et très édulcoré.
    Comme le souligne avec justesse Tihocan Tenkan, le Japon c’est pas juste un grand parc d’attraction, c’est aussi un enfer social, haha, je le dis avec tendresse hein, mais je connais trop d’adolescents prêts à tout plaquer parce qu’ils vivent dans un fantasme éveillé vis-à-vis du Japon et je trouve qu’on devrait parfois remettre les pendules à l’heure et ne pas tout présenter sous un beau vernis de touriste (sans que ce soit péjoratif hein).
    Quand je dis que je déplore que tout le monde puisse désormais produire son petit livre c’est mon petit côté artisan qui parle. J’ai l’impression que les métiers perdent graduellement de leur valeur, tout le monde fait tout et n’importe quoi, des gens sans formation ouvrent des boutiques de fleurs, d’autres décident de tout plaquer pour ouvrir un restaurant, on est tous des photographes grâce au numérique et maintenant on se met tous à écrire des livres (et ça, c’est pas très cool pour les forêts) et je me dis qu’à tout faire sans en avoir l’étoffe bah on fait tout médiocrement, quoi… Mais bon, ça n’est que mon petit avis personnel. =)

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    • Ne t’en fais pas Cyrielle, tu as tout à fait le droit de donner ton avis ^^
      Je comprends ce que tu veux dire: c’est vrai qu’on a une image idéalisée du Japon.
      Tu as de la chance d’avoir vécu sur place et d’avoir pu creuser sous la surface…
      C’est vrai qu’aujourd’hui, il est plus facile de changer de métier, de se lancer dans une nouvelle activité – sans formation – et cela donne de bonnes surprises et parfois… des choses ratées. Mais il y a des autodidactes qui ont du talent!! Il faut faire le tri.

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