Une Suissesse expat à Hong-Kong
Paroles d’expat: Karine, Suissesse installée à Hong-Kong, nous parle de sa vie dans sa ville d’adoption, « grouillante et chaotique ». Elle s’est promis de goûter tous les plats étranges qu’elle croiserait, et d’apprendre le cantonais.
Je suis toujours à la recherche de Suisses de l’étranger (ou d’autres francophones!) qui auraient envie de nous raconter une tranche de leur vie Ailleurs… Alors lorsque j’ai repéré Karine, du blog Hot Fondue Pot, une Suisse romande basée à Hong-Kong, j’ai tout de suite été curieuse d’en savoir plus…
Du coup, j’ai écrit un mail à Karine pour lui poser plein de questions sur sa vie d’expatriée à Hong-Kong, et voici ses réponses!
→ Voir aussi sur le blog la rubrique du blog « Paroles d’expatriés » dédiée aux interviews d’expatriés dans le monde… ou près de chez nous!
Coucou Karine ! Qui es-tu, toi Suissesse établie à présent à Hong-Kong?
Ley hou (=bonjour en cantonais) ! Je m’appelle Karine, j’ai 34 ans. En Suisse, j’étais bibliothécaire et formatrice pour adultes concernant les nouvelles technologies. Ici, à Hong-Kong, je bosse à distance pour un projet de e-learning pour l’école privée dans laquelle je travaillais déjà en Suisse, et j’enseigne le français à des adultes !
Je suis originaire du canton de Fribourg par mon papa, du Valais par ma maman, j’ai grandi sur le canton de Vaud (aux Avants sur Montreux pour être précise) et j’ai vécu 10 ans sur le canton de Genève… une vraie métisse suisse-romande ;)
Tu vis en ce moment à Hong-Kong avec ton copain Nicolas, mais ce n’est pas votre première expérience à l’étranger, non ?
Avant de venir à Hong-Kong, Nicolas a étudié un an et demi à Milan. Moi je faisais les allers et retours. Milan-Morges, c’est quand même plutôt facile. Si je compte bien, avec tous les weekends et les vacances mis bout à bout, j’ai dû y passer environ trois mois !
J’ai aussi eu quelques petites expériences plus courtes à l’étranger : un séjour de trois mois à Rome pour un stage, quelques séjours de plusieurs semaines en Afrique pour des projets d’aide au développement (Madagascar, Sénégal et Cameroun). Mais Hong-Kong est ma première immersion à long terme à l’étranger.
Nicolas – de son côté – a vécu une année en Allemagne pour un Erasmus !
Lui, il est aussi Suisse ? Il vient d’où ?
Nicolas est franco-suisse par sa maman. Il est originaire de Bottens (pour le côté suisse) et de Haute Savoie pour le côté français. Et son papa est libanais. Un joyeux melting pot. Mais il a grandi à Vevey. On s’est d’ailleurs rencontré au gymnase de Burier, à la Tour de Peilz !
Depuis quand es-tu à Hong Kong et comment avez-vous décidé de vous y installer ?
En 2017, dans le cadre de son MBA, Nicolas était venu faire un stage de trois mois à Hong-Kong. J’y étais venue en vacances et j’avais adoré. On s’y est installé « pour de vrai » en septembre 2018 ! Ça fera donc bientôt une année…
C’est à la suite d’une opportunité professionnelle que Nicolas a eue que nous sommes venus ici. Je l’ai suivi avec beaucoup d’enthousiasme !
Quelles ont été tes 3 premières réactions en découvrant Hong Kong ?
1. « Quoi ??? A Hong-Kong, on peut chanter dans la rue ?!?!? »
Le soir de mon arrivée, Nicolas m’a emmenée dans un quartier de Kowloon où des gens chantaient du karaoké dans la rue dans un tintamarre assourdissant. Imaginez des gens, posés les uns à côté des autres, chantant tous des chansons différentes – pas toujours de manière très harmonieuse… J’ai adoré ! Une ville où on peut chanter complètement faux dans la rue c’est tout à fait pour moi !
2. « Mais… c’est vachement vert en fait ! »
Si vous vous promenez le nez en l’air à Hong-Kong, bien sûr vous verrez les buildings. Mais vous verrez aussi une multitude de verdure : montagnes, îles (plus de 260 quand même), forêts, jungle, bords de mer sauvages. On aime bien la rando et du coup, c’est le paradis. Il y a un nombre de hikes et de trails impressionnant. On n’en a pas fait un dixième en une année.
3. « Mais… les restaurants chinois en Suisse, ça n’a rien à voir ! »
La cuisine chinoise est INCROYABLE. J’ai découvert une gastronomie que je ne connaissais absolument pas et qui est vraiment variée ! La spécialité hongkongaise c’est les Dims Sums, soit des petits plats cuits vapeur qu’on se partage et il y en a tellement qu’il serait impossible de tous les citer. Mais on a aussi accès à toutes les cuisines chinoises et asiatiques possible. Et c’est délicieux. Je pourrais passer ma vie à manger ici !
Tu apprends le cantonais et tente de rencontrer des hong-kongais, mais ce n’est pas le cas de tous les expats…
Je sais qu’il y a des expats qui ne se mélangent pas à la population, qui ne vont jamais sur Kowloon qu’ils appellent le dark side, et qui n’apprendront jamais deux mots de cantonais – j’ai même rencontré un Français qui – en deux ans ici – n’a jamais mangé chinois !!!! … mais je ne peux pas t’en dire plus car je ne les fréquente pas.
Pourquoi c’est toujours un Français le pire exemple %( argh!
Sinon, ton appart, est-il très différent des logements où tu as vécu en Suisse ?
Alors, Hong-Kong en termes d’appart, c’est plutôt compliqué. C’est cher… très très très cher. La Suisse à côté, c’est bon marché ! Du coup, on s’attendait à perdre en qualité de vie. Mais en fait, nous avons eu de la chance et c’est l’inverse qui s’est produit.
Notre appartement est plus petit que ce que nous avions en Suisse – mais il est plus intelligemment conçu. En Suisse, on avait un appartement dans un des immeubles historiques de Morges. Il avait vraiment du cachet mais était sombre, super chaud en été, avec une buanderie à partager avec les autres locataires, une micro salle de bain… Ici, à Hong-Kong, ils savent y faire avec les petits espaces. L’appart est super lumineux. Les chambres sont calibrées au millimètres près (le lit passe et c’est tout), mais c’est intelligent. On a même une machine à laver le linge dans l’appart ! Et on a de la chance parce qu’on a une cuisine avec un four – chose rarissime à Hong-Kong, car la cuisine au four ce n’est pas courant.
Le truc marrant, c’est que la salle de bain est immense avec des rangements incroyables. Du coup on y a mis des trucs improbables comme notre boîte à outils, les affaires de sport, etc. Sinon, on habite au 22ème étage... je ne vous dis pas l’impression quand on regarde par la fenêtre !
As-tu eu un torticolis à déplorer à cause des gratte-ciels?
Oui ! Il y a des immeubles tellement hauts ! Pour être précise, il y aurait plus de 9000 gratte-ciels ici. La tour la plus haute (le ICC) fait 118 étages. Il y a aussi une foule d’immeubles hyper fins. Quand on est arrivés en septembre, on était au 37ème étage d’un service-appartement avec seulement deux micro-studios par étages. Du coup, quand le typhon Mangkhut a frappé le territoire, avec des rafales de vent allant jusqu’à 250kh/heures, et bien j’ai eu le « mal de mer » parce que l’immeuble tanguait comme un bateau.
Les petits prés suisses remplis de vaches te manquent-ils côté paysage ?
Pour les paysages, les prés suisses ne me manquent pas. Je sais – c’est terrible de dire ça… mais tout est si vert ici. Si je veux voir des vaches, c’est facile. Je n’ai qu’à aller randonner. Une petite heure de métro et je peux rencontrer des vaches sauvages sur les montagnes. Elles sont moins jolies que nos vaches tachetées mais elles sont belles quand même !
Mais en revenant en vacances en Suisse cet été, j’ai apprécié le calme, la beauté du lac, la pureté et la sécheresse de l’air. Et aussi j’ai trouvé très joli les ruelles avec ces immeubles super bas ! J’ai adoré les nuits d’été qui n’en finissent pas d’être éclairées. Ici, la nuit tombe toute l’année entre 18h et 19h. Dès 19h, il fait nuit noire. Et il fait si chaud et humide qu’on ne peut pas se poser sur une terrasse. Ça, ça me manque. Les belles nuits d’été, si agréables…
As-tu eu des difficultés au départ pour t’acclimater ?
Au début, j’étais un peu perdue. Tout me prenait un temps de dingue : faire mes courses, trouver les trucs qu’il nous fallait pour la maison, gérer l’anglais au quotidien, et le chinois aussi, savoir quoi faire de ma vie… Mais je m’y suis mise, petit à petit.
On s’est peu à peu habitués à la ville, on a exploré pour trouver nos marques, j’ai mis ma timidité de côté et on a commencé à se faire un petit réseau. Ça prend du temps mais c’est payant. On a maintenant de chouettes amis, un groupe avec qui on fait de l’improvisation théâtrale (notre passion), on commence à bien connaître la ville… Je suis d’un naturel super enthousiaste, du coup, ça a aidé à ne pas se décourager !
Qu est ce qui te plait en particulier dans ton lieu d’adoption ?
J’aime tout ! La ville grouillante et chaotique. La nature à deux pas. La nourriture. Le cantonais. Les gens. Le fait de ne rien comprendre et de devoir tout apprendre. J’aime bien l’idée d’être en dehors de ma zone de confort. J’adore Hong-Kong. J’ai ce petit pays dans la peau ! C’est très bizarre, il y a des lieux comme ça où on se sent directement à la maison. Hong-Kong, c’est ma deuxième maison avec la Suisse. Je m’y sens bien et même en rentrant de mes vacances en Suisse, je suis heureuse de retrouver la ville, son énergie, les gens, la foule, la météo !
Linguistiquement, comment ça se passe avec le chinois ? Cela doit être si difficile à apprendre!
Je commence par une petite précision. En Chine continentale, on parle le mandarin. A Hong-Kong, on parle le cantonais. C’est une langue qui est parlée à Hong-Kong, à Macao, et dans les provinces chinoises de Guangdong et Guangxi. Et le mandarin et le cantonais n’ont rien à voir.
D’après mon ami Wikipédia, il paraîtrait que linguistiquement, il y aurait plus de différences entre le cantonais et le mandarin qu’entre l’espagnol et le français ! A Hong-Kong, même si beaucoup parlent le mandarin, c’est le cantonais qui est pratiqué. Malgré le fait que le cantonais soit plus difficile que le mandarin (il paraît qu’il faudrait plus de 2000h de cours de langue pour s’en sortir), j’ai donc choisi d’apprendre le cantonais et quand je vais en Chine continentale, je ne comprends rien du tout.
Ça fait un an que je prends des cours (1h30 par semaine – soit… environ 60h de cours ? … y a encore du boulot pour atteindre les 2000h) et plusieurs mois que j’essaye de mettre en place des tandems – ce qui n’est pas toujours évident parce que les hongkongais ne savent pas écrire le cantonais en alphabet latin… et moi je ne sais pas écrire le chinois.
Bref, c’est super difficile car je ne peux me raccrocher à rien et il y a neuf tons très spécifiques. En gros, si je dis le mot « sik » en montant ou en descendant, cela peut vouloir dire : manger, savoir, couleur (et je suis sûre, d’autres choses encore). Mais maintenant, j’arrive à commander au restaurant en cantonais, acheter des choses au marché, je maîtrise les prix et les petites conversations basiques (comme prendre des nouvelles, demander aux gens ce qu’ils ont fait le weekend dernier, me présenter, etc.).
J’ai plus de mal avec les conversations débridées (si je ne connais pas le sujet en avance). Sans le contexte, c’est difficile pour moi de savoir de quoi il en retourne ! Entre les mots qui sont tous les mêmes (selon les tons), la rapidité avec laquelle les gens parlent, quelques noms propres au milieu de la conversation (qui sonnent comme des mots) et je suis totalement perdue.
Parlons bien, parlons bouffe. Quels sont les plats que tu as découverts et que tu recommandes ?
Ohlala… difficile de choisir. Tout est tellement bon. Mais j’ai un petit crush particulier pour les Xiao Long Bao, en gros ce sont des raviolis vapeur contenant une farce et surtout de la soupe. Quand on croque dedans, la soupe se répand dans la bouche, c’est un délice (mais c’est très chaud aussi).
J’adore aussi les char siu bao. En gros c’est un petit pain à base de farine de riz, cuit vapeur, qui renferme une farce faite à partir de porc cuit lentement, et une sauce un peu sucrée faite à base de sauce d’huître, d’huile de sésame, de vinaigre de riz, de sherry, de sauce de soja… Une tuerie.
Le dernier truc qui me rend dingue, c’est les dan dan noodles. C’est un plat de nouilles au piment, avec de la sauce sésame, de la pâte de cacahuète, parfois de la viande (c’est optionnel), et de la ciboulette hachée. C’est trop bon mais ça glisse… quand j’en mange, je me tache à chaque fois.
Quelle est la (ou les) chose la plus bizarre que tu aies goûtée ?
La moins bonne : le durian – ça pue, ça a une texture de banane trop mûre, ça a le goût d’un vieil oignon et ça te laisse un sale goût dans la bouche pendant des heures. La seule chose pour faire partir ce goût : manger une bonne tartine de cenovis – si, si, j’ai testé !
La plus étrange mais bonne : l’œuf centenaire. C’est un œuf de cane conservé dans de la chaux pendant quelques semaines. Ça a une drôle de couleur (le blanc est brun translucide, comme la gelée d’un pâté à la viande, le jaune est vert foncé !), ça sent le volcan (ou les bains du Val d’Illiez) mais sincèrement, une fois le combat mené avec sa tête et l’œuf porté à la bouche : eh bien, c’est bon ! Le goût est un peu vinaigré, crémeux… avec même, un petit arrière-goût de foie gras !
Celle qui fait crier mes amis : la soupe de serpents ! Le serpent, ça a un goût de poulet. La soupe elle-même est super salée. Je n’ai pas trouvé ça incroyable mais Nicolas, de son côté, adore !
Est-ce que tu te fais des fondues (ou un autre plat suisse) de temps en temps ?
On ne s’est jamais fait des fondue. Déjà trivialement, on n’a pas de caquelon. Ensuite, on peut trouver de la fondue Gerber dans les supermarchés d’expat mais bon… ça coûte un bras, ce n’est pas la meilleure et faire venir de la fondue d’Europe, ce n’est pas très sympa pour l’environnement. Et puis, il fait très chaud. On n’a pas très envie de fondue. (Mais on pourrait, il y a deux restaurants qui en font à Hong-Kong dont l’un se trouve dans l’hôtel mythique du Peninsula, oui, oui !)
Par contre, de temps en temps, je fais des röstis ! Quelques pommes de terre râpées, quelques oignons, et hop !
Qu’est ce qui te manque le plus de la Suisse ?
Ma famille et mes amis ! Sans hésitation. Sinon, les longues nuits d’été illuminées et les terrasses. Il fait tellement chaud ici qu’on ne peut pas vraiment se poser sur la terrasse pendant des heures. D’ailleurs, presque aucun café ou restaurant n’a de terrasses (à part quelques lieux pour expats). La salade me manque aussi beaucoup ! Ici, tout se mange plutôt cuit. La bonne salade lyonnaise, la salade de dents de lion, la salade de chèvre chaud, ça n’existe pas.
As-tu pu rencontrer et te faire des amis avec des habitants de Hong Kong ?
Oui. Je me suis fait quelques amis hongkongais mais ce sont soit des hongkongais qui ont étudié à l’étranger ou des métisses (hongkongais-américain, hongkongais-canadien, etc.), qui, du coup, maîtrisent parfaitement l’anglais. C’est plus difficile de se faire des amis 100% hongkongais pour des raisons linguistiques (la langue principale reste quand même le cantonais), et puis parce qu’ils ont déjà leur cercle d’amis.
Il y a aussi le fait que culturellement, les hongkongais sont très famille. Après le travail, en général, ils rentrent à la maison. Ils ne sortent pas boire des verres avec les collègues – d’ailleurs le concept de boire des verres n’existe pas vraiment. Mais je discute régulièrement avec certains hongkongais via mon application de tandems linguistiques! En parallèle, je suis un cours de yoga en cantonais (ce qui me permet de réviser mon vocabulaire concernant les parties du corps) et les gens sont super gentils ! Donc je ne désespère pas.
Autre chose à dire que je n’ai pas pensé à demander ?
Deux anecdotes marrantes : un hongkongais me dit – Ahhhh j’adore la cuisine suisse. Surtout le poulet suisse. Je lève un sourcil, un peu sceptique. Le poulet suisse ? De quoi il parle ? L’émincé de poulet à la zurichoise ? Il précise : « Nooo, the swiss wings ! »
Alors là, jamais entendu parler ! J’ai cherché un peu et il s’avère qu’il y a une spécialité hongkongaise qui s’appelle les Swiss Wings ! C’est du poulet glacé avec de la sauce soja et de la sauce aux huîtres. C’est un peu aigre doux. Ca ne sonne pas du tout suisse ! Mais… les hongkongais n’ont pas un accent anglais parfait. Du coup, le mot Sweet wings s’est peu à peu transformé en …Sweess… Swiss wings !
La deuxième, il y a un restaurant à Central qui s’appelle le Swiss Café ! Si on regarde la carte, ça n’a rien de suisse. Ce sont plutôt des plats typiquement hongkongais, mais les clients sont souvent persuadés de manger suisse ! Je n’ose pas imaginer le choc si un client fidèle de cet endroit décide de visiter la Suisse et s’attend à manger dans notre beau pays des pineapple buns, des porkchops ou des nouilles sautées !
Tu tiens un blog d’expatriée: « Hot fondue pot « ! C’est d’ailleurs comme ça que je t’ai repérée sur instagram haha. Que racontes-tu dessus ?
C’est plutôt varié. Je raconte mon quotidien, mes découvertes (culturelles, culinaires, etc.), je raconte aussi ce qu’il y a d’intéressant à voir à Hong-Kong, je parle de mes randos. Bref, c’est un mix sur ma vie d’expat mais surtout sur Hong-Kong et tout ce qu’elle a de beau à offrir !
Quels sont les trois articles que tu nous recommandes pour en savoir plus sur ta vie là-bas ?
- Pour comprendre mes difficultés linguistiques, l’article C’est du chinois pourra vous donner quelques indices !
- Pour se rendre compte qu’Hong-Kong est un paradis naturel, l’article concernant le MacLehose trail, la randonnée la plus belle que j’aie fait de toute ma vie… eh oui, même nos Alpes suisses auront du mal à rivaliser !
- Et pour rire un coup, les articles de ma rubrique Aventures culinaires. Je me suis jurée de tout goûter, parfois à mes risques et périls. Manquent encore à mon tableau de chasse les pattes de poulet, le Jack Fruit, ou encore le stinky tofu !
Merci beaucoup d’avoir accepté de partager une tranche de ta vie d’expatrié avec nous Karine. Cela donne bien envie de découvrir Hong-Kong! Je suis ravie de t’accueillir sur Yapaslefeuaulac en tout cas :D
N’hésitez pas à aller lire ses aventures, et puis – spoiler alert – la prochaine Suissesse de l’étranger que j’invite sur le blog vient de… Belgique! Sinon, vous pouvez retrouver d’autres témoignages & interviews d’expat à cette rubrique et de super livres d’expats par ici.
Laissez des commentaires à Karine ci-dessous, je les lui transmettrai ;)
super ton blog . Merci pour cette expérience. je souhaite venir l’année prochaine à Honk kong pour ouvrir une entreprise de negoce .
Bon courage avec Nicolas
françois